La plateforme MVO prépare une interface en marque blanche
Un projet constructif verra le jour en 2024 chez MVO. La centrale d'achats de véhicules d'occasion nordiste annonce l'arrivée prochaine d'une solution en marque blanche. Ainsi, les revendeurs pourront se connecter et travailler avec le stock en mode vitrine.
Matthieu Denis, le directeur marketing de MVO, n'a pas confirmé de date exacte, évoquant simplement "janvier ou février". En revanche, il a pu expliquer au Journal de l'Automobile que "l'interface autorisera la personnalisation, comme l'application automatique du niveau de marge du commerçant".
Répondre à la tendance des revendeurs
La grille tarifaire de MVO sera graduelle. Le socle du service ne sera pas facturé. L'utilisateur verra la note augmenter en fonction des prestations requises. "Avec notre application, nous ne proposions que de la consultation de stock, maintenant, nos clients pourront aller plus loin pour convaincre les acheteurs", soutient le porte-parole.
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Cette initiative répond à des mouvances. Autrefois, MVO vendait beaucoup à des professionnels cherchant à constituer un stock de voitures d'occasion. Désormais, la stratégie est davantage liée à une logique de flux tendus et à une relation en mode vitrine. Cette interface fait également écho à la transformation du site internet de la centrale d'achats opérée en novembre 2023.
En effet, MVO a sorti une nouvelle mouture qui se veut plus ergonomique sur les smartphones. Elle facilite ainsi la découverte du stock densifié. Et déjà là, les dirigeants de la centrale d'achats du Nord-Pas-de-Calais avaient demandé aux développeurs d'ajouter un formulaire commercial pour les partenaires utilisant le site comme une vitrine face à leurs clients.
Le jeu de la diversification
Outre le métier historique, d'autres pistes sont explorées. La plus durable tient dans une carrosserie. Reprise après la pandémie, elle a fait l'objet d'un investissement pour établir un nouveau bâtiment. Les équipes ont été conservées et MVO traite des véhicules endommagés pour des distributeurs locaux et des compagnies d'assurance.
Autrement, de manière opportuniste, MVO a rentré un lot de scooters. "Nous n'avons pas l'ambition de devenir une centrale d'achats de deux-roues, cependant il est intéressant de voir que nous avons généré de petites marges avec une rotation très rapide. Nous ne nous priverons pas de reconduire l'expérience", commente Matthieu Denis. Et a priori, cela ne devrait pas tarder.
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