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Distribution

La flambée du prix de l'énergie pourrait coûter jusqu'à 30 % du résultat des distributeurs automobiles

Publié le 25 octobre 2022

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Les professionnels de l'automobile ne devraient pas bénéficier du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement. Pourtant, les factures de gaz et d'électricité vont venir amputer d'un tiers le résultat net des groupes de distribution !
Les factures de gaz et d'électricité vont venir amputer d'un tiers le résultat net des groupes de distribution.

L'inquiétude grandit au sein de la distribution automobile. En cause la flambée des prix de l'énergie, du gaz et de l'électricité, dont les factures devraient être multipliées par trois en 2023.

 

Les représentants de la profession au sein de Mobilians ont réalisé une enquête auprès des groupes de distribution afin de connaître le niveau d'impact de ces augmentations. Ce sondage qui prend en compte les dépenses réelles de 2021 et le prévisionnel pour 2023 montre un surcoût qui pourrait représenter jusqu'à 1,5 % du chiffre d'affaires en 2023 et 0,25 % dans le meilleur des cas. Par comparaison, cette part atteignait entre 0,10 et 0,20 % du chiffre d'affaires au bilan de l'année 2021.

 

Lire aussi : Les entreprises de l'automobile tirent la sonnette d'alarme sur la hausse des prix de l'énergie

 

Mais surtout cette facture pourrait peser entre 30 et 40 % du résultat net, un niveau tout simplement insupportable pour de nombreuses entreprises du secteur.

 

Un bouclier tarifaire basé sur le chiffre d'affaires

 

Si le gouvernement prévoit un calcul simplifié du bouclier tarifaire pour les entreprises, dont le détail devrait être communiqué dès le 1er novembre 2022, la référence prise en compte reste bien le chiffre d'affaires. Un indicateur qui n'est cependant pas le plus adéquat pour le secteur, qui génère un important chiffre d'affaires, mais des résultats beaucoup plus faibles.

 

Lire aussi : Décret tertiaire : les professionnels de l'automobile entrent dans l'ère de la sobriété énergétique

 

En effet, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a indiqué que les aides ne seraient plus basées sur l'année 2021, mais bien sur les derniers mois de 2022 et qu'elle seraient versées si la facture représente plus de 3 % du chiffre d'affaires.

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