"Je n’ai pas envie d’en rester là"
JA. Quelles sont les recettes qui ont fait votre succès ?
SR. Après avoir passé dix-huit ans chez BMW, j’ai décidé de reprendre la concession d’Angers et n’ai pas été accueilli très chaleureusement, il faut le dire. Mais la clef de la réussite a été de leur démontrer ma motivation à me confronter au client final, à mettre en pratique l’expérience théorique acquise. Chez le constructeur, j’ai pu découvrir la gestion de plusieurs postes, dont le commerce et l’après-vente. Mais j’ai également découvert combien coûte une concession, comment lire un bilan comptable, puisque j’ai été en charge du développement réseau à l’époque où nous avons résilié l’ensemble des concessionnaires pour passer au nouveau règlement européen. Alors, je dirais volontiers que les clés de la réussite, c’est mon passage chez BMW France qui me les a apportées.
JA. En trois ans, vous avez mené à bien la reprise et le déménagement de votre affaire, quelles sont les prochaines étapes ?
SR. J’ai plein d’idées, je n’ai pas envie d’en rester là. Néanmoins, je souhaite demeurer en position d’opportuniste, au sens positif du terme, en me disant que si je prouve mon savoir-faire, BMW France, en qui j’ai entièrement confiance, viendra me voir avec une proposition de développement, et je me laisserais bien tenter. Toutefois, je souhaite avant tout travailler et vivre au plus près de mes équipes et du client final.
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