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Distribution

Jan Löning (Oscaro) : "Nous avons un véritable potentiel de croissance"

Publié le 11 juillet 2019

Par Mohamed Aredjal
3 min de lecture
Près de 30 % des Français entretiennent eux-mêmes leur véhicule selon une étude de l’observatoire d’Oscaro. Un an après avoir évité la sortie de route, le site e-commerce entend saisir les opportunités de croissance qui s’offrent à lui en capitalisant sur sa notoriété.
Jan Löning, directeur général d’Oscaro.

 

Une nouvelle page s’ouvre pour Oscaro. Près d’un an après son rachat, le site e-commerce, reparti sur des bases assainies, veut reconquérir la confiance de ses clients automobilistes. C’est dans cette perspective que le pure player, fort de ses 18 années d’expérience, lance aujourd’hui son observatoire. Objectif : décrypter et partager les grandes tendances du do it yourself (DIY) automobile et de la mobilité en France.

 

Pour ce premier baromètre, Oscaro s’est associé à l’institut de sondage BVA pour analyser le profil des automobilistes qui choisissent de réparer eux-mêmes leur véhicule, baptisés "auto-réparateurs". Premier constat : 28 % des sondés ont déclaré avoir effectué moins une fois un entretien ou une réparation lors des 24 derniers mois sur leur véhicule. "Ce qui représente environ 10 millions de Français", souligne Jan Löning, qui a pris les rênes d’Oscaro en mars dernier. 

 

Les réparations réalisées par ces automobilistes sont principalement liées à l’entretien courant. En effet, les opérations de vidange, de remplacement d’essuie-glace ou encore de changement de filtres sont celles effectuées par 71 % des interrogés. Un chiffre qui reflète le top 3 des meilleures ventes d’Oscaro : filtres, balais d’essuie-glace et plaquettes de frein. Précisons que 34 % des répondants ont déclaré avoir effectué le remplacement d’une pièce d’usure.

 

Des "auto-réparateurs" majoritairement novices

 

Parmi ces "auto-réparateurs", la génération des Millenials est majoritaire puisque les 18-34 ans représentent 38 % d’entre eux. Plus étonnant, ces bricoleurs se considèrent avant tout comme des amateurs : 56 % des sondés se disent débutants, 39 % s’affirment confirmés et 5 % se présentent comme des experts. "Ce qui signifie que cette activité est accessible au plus grand nombre", analyse Jan Löning.

 

Quant aux raisons qui les ont incités à mettre les mains dans le cambouis, elles sont essentiellement d’ordre financier : 65 % des sondés "débutants" ont le sentiment de faire des économies. Mais ce n’est pas la seule raison puisque ces derniers confient également, pour 56 % d’entre eux, gagner du temps grâce à l’"auto-réparation".

 

Prometteur pour Oscaro : cette communauté d’"auto-réparateurs" devrait se développer dans les prochaines années. Selon l’étude menée par BVA, 49 % d’entre eux pensent intensifier leur pratique à l’avenir tandis que 19 % des non "auto-réparateurs" envisagent de lancer dans cette activité à terme. "Le DIY est un phénomène global accessible au plus grand nombre. C’est surtout une activité avec un véritable potentiel de croissance pour Oscaro", conclut le directeur général de la filiale de PHE.

 

  

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