Importations parallèles en Chine, c’est parti !
Autorisées depuis quelques jours seulement par les autorités locales, les importations de véhicules réalisées par des concessionnaires hors réseaux ont démarré. 17 distributeurs s’y sont d’ores et déjà lancés. Mais tous ne pourront le faire. Explications.
Dix-sept concessionnaires chinois, dont huit localisés dans la seule ville de Shanghai, ont été autorisés à réaliser des importations parallèles et n’ont pas tardé à le faire. Il y a quelques jours, les autorités chinoises avaient en effet annoncé leur volonté de voir se régulariser les importations parallèles, en autorisant des concessionnaires non franchisés, c’est-à-dire hors réseaux, à vendre des modèles importés.
Officiellement, cette mesure a pour but de promouvoir la concurrence et de donner plus de choix aux consommateurs. Cependant, l’autre aspect de cette mesure est aussi une façon de réduire les prix des voitures de haut de gamme étrangères. Ces distributeurs non officiels devraient proposer des prix 10 à 20% inférieurs à ceux des concessionnaires établis dans un réseau de marque, notamment Audi, BMW ou Mercedes, les trois marques principalement visées par cette mesure.
Les concessionnaires qui souhaitent réaliser des importations parallèles doivent être actifs depuis au moins cinq ans. Ils doivent également avoir réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de plus de 400 millions de yuans (56,5 millions d’euros) et avoir été bénéficiaires trois années de suite.
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