Distinxion vise les 135 points de vente à fin 2022

Tout sourire sur la photo. Mercredi 6 avril 2022, Benoît Cortot, fondateur de Milton Avenue, prend la pose avec la banderole aux couleurs de Distinxion. La valeur montante du microcosme creusois vient de signer le contrat qui le lie désormais au réseau de franchise spécialisé dans les véhicules d'occasion récents en accrochant le panneau sur la façade de son tout nouveau centre de distribution à Guéret (23).

"Nous étions à la recherche d'une gamme complémentaire pour diversifier nos sources d'approvisionnement. Il est crucial de mutualiser les risques en ces temps incertains", nous explique ensuite Benoît Cortot. En plus des 500 ventes qu'il projette sous l'enseigne Milton Avenue, l'entrepreneur nourrit l'ambition d'immatriculer 10 voitures en moyenne par mois au cours de l'année à venir avec Distinxion.

15 % d'augmentation des prix

En plus de Gueret, le panneau fera ses débuts à Aubenas (07) et Arles (13). Ce qui porte à 120 le nombre de points de vente rattachés au groupe nantais actuellement. "Nous avons réalisé une belle campagne de recrutement en 2021, se félicite Noémie Morvan, la présidente du réseau Distinxion. C'est simple, pour nos 18 ans d'existence, 18 franchises ont été ouvertes". Le nord et le sud-ouest de la France ont été particulièrement prolifiques.

Distinxion ne va pas relâcher ses efforts. Le réseau pourrait accroître son maillage de 10 % en 2022. En effet, la présidente fixe pour objectif à son équipe de développement de terminer l'exercice avec un total de 135 sites sur l'ensemble de territoire hexagonal. Comme dans le cas de Milton Avenue, les nouveaux entrants sont souvent motivés par l'envie de diversifier leur offre avec des produits d'occasion plus récents. Il y a même des concessionnaires en recherche d'un complément d'activité.

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L'enseigne bleue et orange se cantonne toujours à des VO âgés de 30 mois maximum et n'affichant pas plus de 30 000 km au compteur. Une denrée de plus en plus rare, mais de mieux en mieux valorisée. Les chiffres rapportés par la présidente en attestent. Depuis le début d'année, le prix de vente moyen des VO est donné à 26 000 euros. Lors du dernier exercice, cette moyenne s'élevait encore à 22 600 euros, soit une inflation de 15 %. Avant la crise de la covid-19, les clients signaient en général un chèque de 20 000 euros. L'enrichissement du bagage d'équipements des modèles récents n'étant évidemment pas le seul motif de hausse pour Noémie Morvan.

En ces temps de pénurie et d'inflation, le mix évolue. Il n'y a pas si longtemps encore, le réseau de franchise sortait 60 % de véhicules étiquetés 0 km et 40 % de VO placés dans la limite définie par le label. Désormais, la balance est inversée et ce sont les VO qui représentent 60 % des immatriculations. Toutefois, difficile pour le franchiseur d'envisager une progression conséquente des volumes annuels. Ils étaient de 19 500 unités en 2021 et les prévisions ne dépassent pas les 20 000 livraisons pour cette année, se montre prudente la présidente.