Démarrer du bon pied
Au regard d’un marché automobile 2012 morose avec un recul des immatriculations de 13,9 %, nombre de professionnels avaient à cœur de voir l’exercice 2013 démarrer. Le groupe Mariscal (Sima) est de ceux-là et on peut aisément comprendre pourquoi. En effet, Gérard Mariscal a débuté l’année par l’acquisition de deux sites Peugeot à Lens et Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais (groupe Wantiez), lesquels viennent rejoindre les rangs du groupe Sima avec un volume VN supplémentaire de 1 400 unités. Deux sites qui viennent compléter le dispositif dans la marque Peugeot d’un groupe qui en compte désormais cinq, aux côtés de dix autres concessions Citroën et deux sites BMW. Des reprises qui viennent aussi faire oublier l’année 2012 pendant laquelle le groupe Mariscal a “limité la casse”, de l’aveu même de Gérard Mariscal. “Notre chiffre d’affaires a reculé de 6 % pour s’établir à 280 millions d’euros et notre volume VN total s’est conclu à 13 000 unités, en retrait de 13 %”, confie l’ancien président du groupement des concessionnaires Citroën. Des baisses d’activité qui ne l’émeuvent pas plus que cela : “Les deux exercices précédents, 2010 et 2011, étaient particulièrement performants, aussi bien au niveau des résultats commerciaux que financiers, ce que nous avons vécu en 2012 est presque un retour à la normale”, explique Gérard Mariscal, dont le groupe devrait au final afficher une rentabilité de 0,5 %. S’il ne s’affole pas, le distributeur se dit cependant vigilant pour l’exercice en cours.
Du BMW ?
“Il va falloir faire attention, rassurer le personnel, mais également surveiller tous les secteurs d’activités du groupe”, prévient-il. Au niveau commercial, Gérard Mariscal attend que les opérations “portes ouvertes” lancées fin janvier dans le réseau Citroën lancent l’activité, en espérant que “le marché ne retombe pas d’ici la fin du premier semestre. Si ce n’est pas le cas, le second semestre sera alors porteur au regard des produits annoncés dans les marques que je distribue”. Le dirigeant s’évertuera à “consolider et digérer les dernières acquisitions réalisées” sans prévoir une nouvelle croissance. “Nous sommes à l’écoute et observons les opportunités qui se présenteraient, surtout dans la marque BMW”, prévient-il en guise de conclusion…
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