Dalauto reprend les affaires du groupe Pillon
Codirigé et copossédé par Didier Dalot et Franck Roppert, le groupe Dalauto a repris la distribution des marques Audi, Volkswagen, Skoda et Volkswagen Utilitaires à Orléans, qui appartenaient depuis plusieurs décennies au groupe Pillon. Ces affaires représentent un chiffre d'affaires additionnel de 54M€ et des volumes "contrat" de 1000 VW, 500 Audi, 170 Skoda et 150 VU répartis sur trois sites, dont un site exclusif Audi.
Le groupe Dalauto, qui représentait jusqu'ici cinq points de vente (Châteauroux, Montargis, Gien, Montluçon, Guéret) via trois entités juridiques (Montaigne Automobile, Auto Concept 45 et Garage Saint-Christophe), change donc désormais de catégorie. Cette opération de croissance externe permet au groupe de doubler sa taille, mais également d’optimiser son maillage et sa présence territoriale dans la région Centre avec huit sites équidistants les uns des autres d’une heure quinze minutes maximum. En 2014, le distributeur entrevoit un chiffre d'affaires de plus de 120M€, avec des contrats VN de 2200 VW, 900 Audi, 100 Seat, 280 Skoda et 190 Volkswagen Utilitaires, auxquels s’ajouteront 1800 VO à particuliers.
Des afffaires à relancer
L'arrivée de Franck Roppert, rentré au capital il y a quinze mois en provenance de ByMyCar, illustrait déjà les velléités de développement de Dalauto, spécifiquement avec les marques du groupe Volkswagen et en région Centre. "Cette opportunité ne pouvait pas mieux tomber", admet le directeur général.
Entamées le 20 septembre dernier, les discussions avec les dirigeants du groupe Pillon ont été entérinées le 30 décembre. "Les négociations se sont déroulées dans un climat de respect et de confiance mutuels. Cela a permis de finaliser les discussions rapidement en moins de trois mois", se félicite le groupe. Si Dalauto s'était structuré et organisé en amont afin de préparer le terrain à d'éventuelles acquisitions, via notamment des directions Services et Commerces transverses aux sites, le défi n'en reste pas moins important pour les dirigeants qui vont devoir redonner un nouvel élan à des affaires dont la rentabilité était en berne.
"Les concessions regardaient passer les marges arrière car elles ne réalisaient pas les contrats, il manquait environ 20% pour chacune des marques pour atteindre l'objectif fixé par le constructeur. Notre défi premier est de réaliser les contrats tout en se calant au niveau des charges pour aller chercher ces marges", annonce Franck Roppert.
Le groupe se donne deux à trois ans pour digérer ces reprises. De fait, il ne sera pas en capacité de se positionner sur de nouvelles opportunités dans les deux prochaines années, qui de toute façon devraient être peu nombreuses en région avec les marques du groupe Volkswagen car les positions sont déjà bien figées.
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