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Distribution

“Cela vient récompenser le travail accompli”

Publié le 22 novembre 2013

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Médéric Breton, directeur Audi Chartres Auto.21. - Tout auréolé de son titre de Concessionnaire de l’Année, Médéric Breton revient sur son parcours, ses ambitions et n’oublie pas d’inclure Olivier Lamirault, qu’il considère même “comme un père” dans cette réussite.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Que représente pour vous ce titre de Concession de l’Année ?
MÉDÉRIC BRETON.
C’est un honneur. Il représente une reconnaissance, il vient récompenser le travail accompli et l’aboutissement d’une stratégie. Nous pourrons l’exposer à nos clients.

JA. Un titre qui vient aussi couronner une politique de groupe, celle d’Olivier Lamirault, qui a misé sur vous…
MB.
A titre personnel, je peux dire que j’en suis fier, en effet. Je répète souvent que j’ai deux pères dans la vie, celui qui m’a élevé et Olivier Lamirault, qui m’a appris à travailler. Cette récompense est sienne et si je lui souhaite d’en gagner d’autres, on ne pourra jamais me retirer le fait que j’ai été le premier du groupe à accéder à la plus haute marche du podium.

JA. Que diriez-vous alors au sujet de la marque Audi ?
MB.
Audi est la marque la plus dynamique, elle est en pleine évolution. Nous sommes en train d’écrire son histoire comme celles de nos confrères et concurrents ont été écrites. Il y a une véritable fierté au sein de l’équipe à relever ce défi quotidien, d’autant qu’elle nous rend le commerce agréable, plus que dans beaucoup d’autres marques.

JA. En vous retournant sur votre parcours depuis votre prise de fonction, qu’est-ce qui a été le plus difficile à accomplir ?
MB.
Mon parcours n’a pas été difficile en soi. Je suis un peu ambitieux et me suis employé à toujours faire mon travail de manière professionnelle à chaque poste qui m’a été confié. Le VN et l’après-vente ont été compliqués dans la mesure où j’ai dû m’adapter à un niveau d’exigence plus élevé que dans le VO, où les gens acceptent les petites imperfections du produit. Plus que dans les process, là, il faut être vigilant à chaque instant si l’on veut atteindre la parfaite satisfaction.

JA. Vous n’avez que 40 ans, c’est jeune pour un distributeur. Que vous reste-t-il à accomplir ?
MB.
Lorsque j’étais chef des ventes, j’aspirais à devenir directeur de site. Maintenant que j’ai accédé à ce statut, mon ambition est d’en prendre la pleine dimension. Dans quelques mois, nous ouvrons un Terminal, ce sera un nouveau départ pour notre équipe qui aura l’opportunité d’évoluer dans de meilleures conditions, notamment les produits à proprement parler.

JA. Si vous n’aviez pas travaillé dans l’automobile, quel aurait pu être votre parcours ?
MB.
J’étais bon en escrime pour être précis. Mais même à haut niveau, il est difficile d’en vivre. Bon en sport d’une manière générale, je me serais bien vu en joueur de football professionnel. Il y a un point commun avec le commerce : si on travaille durement, on obtient des résultats et on gagne bien sa vie. Dans ce métier aussi, il y a la culture de la compétition au quotidien. Je ne suis pas un chef, je me considère comme le capitaine d’une équipe dont je fais partie.
 

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