Cardoen ne connaît pas la crise
Si toute l’Europe, ou presque, se lamente de la chute du marché automobile, certains professionnels du secteur arrivent encore à surfer sur la vague et à s’en sortir. C’est notamment le cas du belge Cardoen, dont les résultats commerciaux actuels frisent l’indécence. "Les résultats provisoires pour 2012 affichent une croissance à deux chiffres par rapport à la même période en 2011", déclare ainsi Ivo Willems, directeur commercial de la chaîne belge de huit supermarchés de l’auto à notre confrère outre-quiévrain RetailDetail.
Si les résultats répondent présent, c’est aussi grâce à une "orientation vers le client final, le particulier, en combinaison avec une politique d’achat internationale flexible", permettant au spécialiste belge de s’adapter rapidement aux tendances changeantes du marché. "Lorsqu’en Europe il y a des stocks excédentaires et que l’offre est grande, le prix baisse. Chez nous, vous pouvez acheter une nouvelle voiture avec une réduction de 24 % en moyenne par rapport au prix catalogue officiel. Ces réductions peuvent même atteindre 30 % dans certains cas", explique encore le directeur commercial.
Cardoen tire également profit du changement du consommateur au niveau de son comportement d’achat. Le fait de multiplier les choix au sein de ses sites permet au client d’avoir une multitude d’offres sous la main et de pouvoir comparer in situ. Par ailleurs, le belge s’est lancé dans l’approche multichannel grâce à Internet, média dans lequel Cardoen a investi. "Les consommateurs peuvent faire leur choix online parmi quelque 1 000 véhicules en stock et, ensuite, ils peuvent réserver la voiture de leur choix sur le site Web. S’ils le souhaitent, ils peuvent venir tester la voiture et, quelques jours après, ils disposent déjà de leur nouvelle voiture. Nous proposons donc une expérience client totalement différente d'avec les concessionnaires classiques", rappelle RetailDetail en citant Ivo Willems.
Cardoen a d’ailleurs diligenté une enquête sur les intentions d’achat des clients, et le résultat parle de lui-même : l’enquête confirme que 89 % de ceux-ci s’informent d’abord sur Internet, avant d’aller voir ou tester la voiture sur place, quand 60 % d’entre eux choisissent leur voiture idéale via Internet et 22 % indiquent même vouloir acheter le véhicule via Internet. Tant que la crise durera, Cardoen peut se réjouir…
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