Car History étend sa solution marketing à la vente de véhicules

Car History s'attaque au marché du commerce de véhicules. En cette fin d'exercice 2020, la société qui édite une plateforme de création de campagnes marketing va élargir son périmètre d'intervention en ouvrant ses activités aux VN et aux VO, en plus de l'atelier. Une offre qui se veut donc complémentaire, comme l'indique Virginie Baire, la cofondatrice.

Et la complémentarité sera totale, puisque ce nouveau module de Car History va reprendre les bases de données après-vente des concessionnaires pour aider à la conception de campagne plus pertinente. "Nous nous focalisons sur le taux de fidélité, en étudiant les comportements de consommation des clients du point de vente, explique Virginie Baire. Il a été rendu facile de jouer sur le curseur pour croiser les données de vente et d'après-vente".

De fait, derrière son écran, le commercial aura accès à tout l'historique de passage à l'atelier et les détails du véhicule, grâce à la facturation. Il peut alors définir les caractéristiques optimales de sa campagne pour maximiser les chances de retour. Une récente opération après-vente menée par Kia France et Car History a encore prouvé l'efficacité de l'outil. Au mois d'octobre, la marque a communiqué sur une offre visant à préparer l'entrée dans la période hivernale. Résultat : entre les 12 et 30 novembre, les 86 concessionnaires participants ont généré en moyenne 9 euros de CA additionnel pour 1 euro investi, selon le bilan établi.

Revenons aux campagnes pour les véhicules. Il faudra compter 59 euros par mois pour accéder au module en question. Une somme qui s'ajoute aux 290 euros mensuels dont il faut s'acquitter pour celui de l'après-vente (249 euros dans le réseau Kia, dans le cadre de l'accord national). A ce tarif, Virginie Baire rappelle que sa solution peut accompagner la vente sur place, si l'organisation s'adapte en ce sens. Libre à chacun d'en faire un levier de renouvellement devant le comptoir.

A la découverte de l'Espagne

2021 verra l’ajout d'un autre service dans le catalogue de Car History. En effet, la jeune pousse qui travaille avec pratiquement l'intégralité des concessionnaires Kia et d'autres marques par ricochet, entend lancer une application mobile de carnet électronique. Passerelle entre le point de vente et l'automobiliste, il centralisera les informations propres au véhicule et servira de relai aux campagnes. Un moyen d'abaisser encore le coût de routage. "Nous étudions la possibilité de pousser des annonces de véhicules en stock", fait un bilan d'étape Virginie Baire au terme d'une phase de pilotage avec trois distributeurs.

Une accélération qui attire l'œil des constructeurs. Les discussions vont bon train. Aucune décision n'est prise pour le moment. L'annonce de l'ouverture des activités en Espagne pourrait débloquer les choses. "Nous y étudions le fonctionnement des DMS locaux pour mieux nous interfacer, explique la cofondatrice, qui pour mémoire est elle-même une ancienne détentrice du panneau Kia. Très rapidement, Car History pourrait aussi trouver des débouchés en Allemagne et en Europe de l'Est, mais également dans d'autres verticales dès lors qu'il s'agit d'un véhicule à moteur nécessitant de l'entretien récurrent".