AutoEasy met le cap sur les 10 000 transactions de voitures d'occasion

Dans la course effrénée aux volumes à laquelle participent les franchises de vente de voitures d'occasion entre particuliers, AutoEasy ne compte rien lâcher. De l'aveu de son fondateur et dirigeant, Richard Guyon, la croissance est inscrite au programme de l'exercice 2025. Une ambition confortée par les résultats du premier trimestre de l'année.
"Nous avons eu la boule au ventre fin 2024, mais le premier trimestre 2025 a été très bon, a-t-il confié au Journal de l'Automobile. Nous avons gagné 5 % de volume". Une situation qui lui fait dire que son réseau pourrait dépasser les 10 000 opérations d'intermédiation sur l'ensemble de l'exercice. Au terme des deux derniers mois, AutoEasy avait cumulé successivement 7 800 puis 8 500 transactions.
Le cœur de l'activité de la franchise azuréenne se trouve sur les produits de 10 000 à 20 000 euros. Une fourchette tout à fait conforme à ce qui s'observe sur le marché des voitures d'occasion en général. Il n'empêche que Richard Guyon doit lutter contre ce qu'il qualifie de "légère" érosion de la marge unitaire.
"Devenir un réflexe"
Huit emplacements ont été ajoutés sur la carte de France l'an passé. En prenant en considération les fins de parcours de certains franchisés, le solde a tout de même été positif (+4 sites). À ce jour, AutoEasy compte ainsi 63 affaires sur le territoire. D'autres entrepreneurs vont prochainement démarrer et le fondateur espère densifier d'une vingtaine de points de vente son maillage. "Il y a de moins en moins de défaillances", constate-t-il.
Il rassemblera tout ce monde en septembre pour la convention de rentrée où il leur tiendra un discours teinté d'enthousiasme. D'abord, parce qu'il perçoit des signaux encourageants pour le commerce. Ensuite, parce que Richard Guyon voit les agences remplacer progressivement les marchands indépendants.
"Il y a dix ans, personne ne comprenait notre rôle. Désormais, nous avons un quotidien plus facile. Il nous reste à devenir un réflexe dans l'esprit des consommateurs", dépeint Richard Guyon. Mais il ne se berce pas d'illusions pour autant. "Nous ne pourrons pas être dix enseignes par zone. Notre secteur va se concentrer ou opérer un tri sur chaque territoire", projette-t-il.
Interrogé pour finir sur la création d'un label propre à ce métier d'intermédiaire, il n'y croit pas vraiment. La confiance se gagnera à chaque dossier et les notes sur Google seront le juge de paix. Fort d'un indice de satisfaction de 94 %, comment pourrait-il voir la chose autrement, s'il est convaincu que le travail est déjà bien fait.
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