Atlantic Import fait dans le neuf et l’écolo
Mandataire, négociant, importateur... La distinction est mince entre chacune de ces appellations. Créée en 2002 à Saint-Brévin-les-Pins, la société Atlantic Import commercialise, aujourd’hui, 70 % de ses véhicules dans le cadre d’un mandat et 30 % via son stock de véhicules achetés. Au quotidien, elle assume ces trois statuts. Spécialisée dans la vente de voitures neuves, la société s’appuie sur une trentaine d’apporteurs d’affaire, fidèles, basés aux quatre coins de l’Europe. Touchant même quelques contrées plus originales telles que la Pologne, le Danemark ou la Lituanie. “Nous n’achetons pas de VO dans les pays d’Europe de l’Est mais des voitures neuves, achats qui, s’ils sont réalisés à partir d’un stock, et non dans le cadre de commandes, ne représentent aucun risque. Les seuls pièges à éviter concernent le niveau de finition”, révèle Yann Legal, co-responsable et fondateur d’Atlantic Import. L’espace européen représente à ce jour 80 % des sources d’achats VN de la société. “Nous sommes mandataires transparents, c’est-à-dire que la facture que nous remettons au client final inclut, de façon apparente, le prix du véhicule, le coût du transport, le montant de notre commission et tout autre frais concernant la transaction”, informe Yann Legal. Sur un véhicule d’une valeur de 15 000 euros, la commission peut varier entre 7 et 10 % du prix de vente.
Recentrage sur le VO de 18 à 24 mois
En 2009, la pénurie de produits chez les fournisseurs étrangers a quelque peu ralenti le développement de la structure qui a, notamment, assisté à une érosion de ses marges face aux remises importantes concédées par les distributeurs. “Nous avons eu la chance, l’an passé, de pouvoir pré-commander des véhicules à forte valeur ajoutée tels que le Qashqai ou la 3008”, précise Yann Legal. Dans ce contexte, la société a également choisi d’orienter son offre sur des voitures d’occasion de 18 à 24 mois, en y adossant des extensions de garantie d’un an minimum, afin de toucher une nouvelle clientèle. “Nous achetons nos VO auprès de centrales d’achats françaises et des négociants spécialisés. Ils sont nos yeux et nous maintenons depuis plus de dix ans une relation de confiance avec eux. Nous préférons ajouter un maillon dans la chaîne de distribution car, d’une part, nous n’avons pas le temps de réaliser les achats de VO en direct et, d’autre part, cela représente une responsabilité pour un gain d’argent qui n’est pas toujours avéré”, explique Yann Legal.
L’union fait aussi la force sur le Net
En 2010, les résultats sont au beau fixe, les marges sont remontées, et la société envisage de commercialiser entre 380 et 400 unités. Depuis huit ans, Atlantic Import a bâti sa notoriété et son succès en s’appuyant sur le sérieux et la proximité. “Nous prenons du temps avec nos clients pour les accompagner dans leur démarche”, revendique Yann Legal. L’entité est en mesure d’assurer la reprise des VO de ses clients grâce à un partenariat mis en place il y a deux ans avec quinze professionnels du Grand Ouest. “Il s’agit d’un service que nous rendons à nos clients mais aussi un argument d’aide à la vente car nous sécurisons l’acheteur”, ajoute le dirigeant. La clientèle est fidèle, le bouche à oreille fonctionne bien et la société est également présente sur la Toile via les sites de petites annonces et son site Internet. Depuis octobre, la structure de Loire-Atlantique a rejoint la centrale de vente de VN Auto Ecd, en partenariat avec cinq autres sociétés françaises, et qui se traduit principalement par une présence sur le Net renforcée, via le site www.auto-ecd.com. “Le référencement coûte cher et nous avons décidé de nous unir pour partager les mots clés sur google, et ainsi minimiser les coûts”, souligne Yann Legal. En plus d’une offre multimarques, le site revendique des économies de 35 % sur certains modèles par rapport aux offres des concessionnaires. Depuis sa création, le prix reste l’argument numéro 1 d’Atlantic Import en raison de coûts de structures et des charges fixes réduits. La société a d’ailleurs profité de la baisse du prix de l’immobilier, l’an passé, pour bâtir une nouvelle structure commerciale répondant aux objectifs HQE (Haute qualité environnementale). Situé dans le parc d’activité de Saint-Brévin-les-Pins, en pleine expansion, le nouveau site, ouvert depuis septembre, devrait procurer une nouvelle visibilité à l’entreprise.
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