"64 000 VN en 2011"

Journal de l’Automobile. Pour la 1re fois en France, Audi vient de terminer un exercice en tête du marché premium, avec un volume de 50 936 VN. Comment l’expliquez-vous ?
Franck Stival. Cette année, tout a fonctionné. Nous n’avons pas eu de stocks morts en France. Au contraire. Nous étions tous plutôt à demander des modèles à droite ou à gauche. C’était incroyable. Historique même. En fait, nous n’avons pas eu les problèmes de la prime à la casse parce que le marché du premium n’a pas été artificiellement porté comme d’autres l’ont été ces derniers mois. Nous sommes dans une phase de croissance naturelle. Je ne vois donc pas très bien ce qui pourrait détraquer la machine. D’autant qu’il y a certaines promesses…

JA. Quel est le cap fixé par le constructeur pour cette année ?
FS. Pour 2011, Audi voit un MTM en recul à 1,950 million de VP. La marque prévoit en revanche un marché premium stable, et vise les 64 000 VN. Comment ? En nous maintenant sur tous les segments, puis en profitant de l’A1 et l’A7, en année pleine. On annonce un volume de 15 000 VN pour la seule A1. Et puis, en fin d’année, nous aurons également le Q3.

JA. Voilà un an, certaines voix s’élevaient dans le réseau contre des exigences trop importantes. Tout le monde est-il désormais en ordre de marche et y a-t-il encore des points à améliorer ?
FS. Nous ne parlons pas d’investissements dans des concessions classiques, mais raisonnons davantage en fabrication de boutiques de luxe. La majorité du réseau l’a compris. Aujourd’hui, nous avons donc une vraie relation de partenariat avec le constructeur. Nous avons travaillé avec eux sur leur projet de “Route 2015” et avons été entendus sur beaucoup de points. L’informatique, le reporting, le VO, les lancements, le marketing… Actuellement, le gros chantier concerne le service. Audi n’enregistre pas de bonne note au niveau européen. Son but est de rapidement intégrer le Top 3. Pour tout ce qui concerne l’après-vente, les équipes partent d’ailleurs une à une en formation.