Le VN se maintient, le VI continue de plonger
La conséquence d'une bonne tenue des ventes de véhicules neufs sur la période. Le chiffre d'affaires VN ayant crû de 17 % sur ce 1er trimestre, avec 696 400 ventes (VP+VUL), celui du VO de 1,5 %, avec 1,32 million d'unités vendues.
"Les conditions sont difficiles pour tout le monde. Mais nous nous en sortons tout de même mieux que certains de nos voisins européens qui ont arrêté brutalement les primes. En France, les aides, même dégressives, permettent de maintenir les commandes, grâce, également, aux conditions que nous continuons d'offrir aux clients", détaille Patrick Bailly, président du CNPA.
"Malheureusement, tout cela s'est fait avec des marges commerciales proches de 0", renchérit Francis Davoust, président de la branche agents et indépendants du CNPA. Une dégradation des marges que reconnaissent de nombreux distributeurs. Des professionnels qui se satisfassent néanmoins d'une infime reprise au niveau de leurs ateliers.
Côté après-vente, en effet, le chiffre d'affaires repart à la hausse sur ces trois premiers mois (+1%), après des mois de lente dégradation. Un regain qui permet à l'activité de s'approcher d'une certaine stabilité, puisque sur les douze derniers mois, la tendance s'est finalement arrêtée à -1%.
Le VI à la peine
Cette santé relative de l'activité globale du commerce et de la réparation VP et VUL contraste avec les heures difficiles que vivent actuellement les professionnels des véhicules industriels. Le chiffre d'affaires du secteur accumule en effet, sur le 1er trimestre 2010, une nouvelle baisse de 8 %.
Un moindre mal, comparé aux reculs enregistrés sur les différents trimestres 2009 ( -38 %, -34 %, -22 %, -24 %). Reste que sur l'année écoulée, le chiffre d'affaires des professionnels du VI a bel et bien chuté de 22 %. Pourtant, au CNPA, on voit des raisons d'espérer. Sur les immatriculations de véhicules industriels d'occasion notamment, en hausse de 2,5 % depuis janvier, mais aussi sur l'activité après-vente, dont le chiffre d'affaires enregistre lui aussi une amélioration de 2 % sur les trois premiers mois de l'année.
"On note un frémissement au niveau européen", confirme Patrick Bailly. Pourtant, tous les indicateurs sont loin de repartir à la hausse. Reconnaissons, en revanche, que les courbes ont cessé de plonger dans les mêmes proportions. Avec, par exemple, un chiffre d'affaires VN en recul de 23 % sur le 1er trimestre, contre une tendance à -43,5 % sur 12 mois, ou encore des immatriculations VN en chute de -37 % entre janvier et mars, contre une tendance à -41,5 % sur un an.
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