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Le marché poursuit sa chute

Publié le 1 mars 2012

Par David Paques
2 min de lecture
Les chiffres du mois de février parus hier confirment le net recul du marché français depuis le début d’année. Au cumul, les immatriculations VP s’affichent en retrait de 20,2 % sur la période. Des résultats à peine atténués par la résistance du VU (-3,2 %).
Les chiffres du mois de février parus hier confirment le net recul du marché français depuis le début d’année. Au cumul, les immatriculations VP s’affichent en retrait de 20,2 % sur la période. Des résultats à peine atténués par la résistance du VU (-3,2 %).

Avec la nouvelle baisse de 20,2 % des immatriculations VP, à 163 063 VN en février, en données brutes, le marché français s’enfonce un peu plus dans la tendance baissière annoncée par les professionnels du secteur, après le retrait de 20,7 % observé en janvier.

Au cumul, le marché VP s’établit ainsi à 310 109 VN en retrait de 20,5 % par rapport aux deux premiers mois de 2011. Le repli atteint même 24,2 % en nombre de jours ouvrables comparables (43 jours en 2012, contre 41 en 2011).

Côté VU, le retrait est moins net. Le marché de l’utilitaire léger s’est dégradé de 3,8 % en février, portant ainsi le cumul 2012 à 66 595 VN, à -3,2 %. Le marché VP-VU s’établit ainsi en chute de 17,9 % à 376 704 VN.

Dans le détail, ce sont les constructeurs français qui payent le plus lourd tribut à cette dégringolade du marché VP. Renault accusant un retrait de 33,8 %, quand Peugeot et Citroën affichent respectivement un repli de 32,3 % et 23,5 %. Fiat (-35,3 %), Opel (-38,8 %) et Toyota (-22,8 %) n’étant pas en reste en la matière.

A l’inverse, certains semblent faire fi de la conjoncture, comme BMW (+10,5 %), Kia (+21,6 %) ou encore Mercedes (+30,6 %), mais aussi Volkswagen, dont les immatriculations VP ont progressé de 5,9 % depuis janvier.

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