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Le marché du VUL déchante en 2013

Publié le 3 juillet 2013

Par Benoît Landré
2 min de lecture
Le bilan semestriel du marché des véhicules utilitaires (-5t) est inquiétant. Depuis janvier, les immatriculations sont en baisse de 9,3%, et accusent même un déficit par rapport à 2009.

Le marché des VUL (-5t) hexagonal est tombé bas, très bas même. En juin, il a enregistré sa sixième variation négative depuis le début de l'année, avec une chute de 9,2%, à 34763 unités. Malgré une baisse de 7,6%, les marques françaises ont repris du poil de la bête, avec une part de 64% des immatriculations. Renault a notamment stoppé l'hémorragie des derniers mois, en accusant un repli plus mesuré de 6,7% en juin.

"Nous ne sommes pas du tout inquiets par ces résultats et pensons maintenir nos parts de marché d'ici la fin de l'année, réagit Juan Jose Palomo-Cantero, directeur de la Division du véhicule utilitaire (DVU) de Renault. Notre stratégie est très claire depuis le début : privilégier la rentabilité au volume. Nous ne voulons pas rentrer dans cette guerre de rabais que se livrent les autres marques, qui est destructrice de valeur et de performance économique."

En juin, Citroën a légèrement comblé son retard sur Peugeot avec un volume de 5584 immatriculations (-8,5%), contre 5160 unités pour la marque au lion (-11%).

Plus de 4000 unités de déficit sur 2009

Après un exercice 2012 déjà moribond (-10,5%), 2013 se présente vraiment comme une année noire pour le secteur. Sur le premier semestre, un total de 188231 VUL a été immatriculé en France, soit une chute de 9,3% par rapport à la même période l'an passé. Pire encore, le marché accuse un recul de 2,1% par rapport au premier semestre 2009, où 192359 unités avaient été immatriculées. Depuis janvier, Renault accuse une chute de 17,3%, mais est parvenu à repasser au-dessus de la barre des 30% de parts de marché (30,07%). Peugeot, dont la pénétration a progressé de 0,87 point en un an, possède toujours un petit matelas d'avance sur Citroën, qui accuse un déficit de 1099 véhicules. Au total, les marques françaises ont concédé 1,98% de parts de marché en un an.

Une situation qui a particulièrement profité à Volkswagen, dont les immatriculations sont en progression de 8,1% au premier semestre. Nissan est stable par rapport à la même période l'an passé (-0,3%) tandis qu'Opel accuse une lourde chute de 28,5%.

- Retrouvez en cliquant sur ce lien les statistiques du marché français des VUL (-5,1t) sur le premier semestre 2013

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