2010 moins pire que prévu ?
Une baisse de 7 % demeure un repli important pour le patron opérationnel de Renault, mais ce dernier craignait "qu'elle soit brutale avec une accélération en fin d'année et il n'y a aucun signe qui indique que les choses vont se passer comme ça." Pour la suite, principalement en 2011, le dirigeant évoque "une année assez contrastée" avec une baisse mécanique, notamment due aux anticipations d'achats liées aux diverses incitations mises en place durant la crise, mais qui "sera peut-être tempérée s'il y a une reprise économique nette." Et pour lui, les taux de croissance meilleurs que prévus sur certains marchés comme le Brésil, l'Argentine, le Mexique, la Colombie ou encore la Russie, l'Inde ou l'Iran sont de bon augure.
D'autant que le groupe français est bien implanté sur beaucoup de ces marchés et compense ainsi la baisse de ses ventes en Europe. D'ailleurs Patrick Pélata estime même "que si cette tendance se confirme nos ventes hors d'Europe pourraient atteindre 50 % en 2013." Actuellement, ces dernières sont à hauteur de 40 % et, pour mémoire, elles n'étaient que de 11 % en 1999. Une internationalisation vitale pour le Losange mais il ne faut pas oublier que sur des marchés comme la Russie ou le Brésil, la croissance du groupe est à mettre à l'actif de Dacia. En effet, Logan, Sandera et consorts y sont vendus sous le badge Renault.
Photo : Patrick Pélata, directeur général Délégué aux Opérations de Renault.
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