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Constructeurs

VW dévoile sa nouvelle Passat

Publié le 17 juillet 2014

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Modèle Volkswagen le plus vendu en 2013 dans le monde, la Passat est, comme la Golf, un pilier essentiel de la marque. Pour faire perdurer ce succès, la 8e génération de la berline sera dans les showrooms français en fin d’année.

“Cette Passat annonce une nouvelle ère.” Voilà comment Martin Winterkorn, le président du groupe Volkswagen, a présenté cette 8e génération de la Passat. Star de la marque lors du prochain Mondial de l’Automobile, la berline allemande, comme sa version break SW, sera sur le marché dans le courant du dernier trimestre 2014. Elle viendra sans doute prolonger une success-story qui a débuté en 1973. En effet, depuis cette date, plus de 22 millions de Passat ont pris la route dans le monde. Mais, depuis quelques années, la carrière de cette berline a pris une autre dimension, notamment grâce à la Chine (sous le nom de Magotan) ou aux Etats-Unis. Ainsi, en 2013, avec 1,1 million d’unités produites, elle a été le modèle le plus prisé de la marque, au rythme d’une unité vendue toutes les 29 secondes dans le monde.

Une histoire de proportions

Comme pour la Golf, cette nouvelle Passat laisse croire aux premiers regards en une certaine continuité, mais il n’en est rien car tout est nouveau. Le style vient confirmer la filiation avec ses 7 aïeules, même s’il a pourtant évolué, bien servi par de nouvelles proportions rendues possibles par l’adoption de la plate-forme MQB. Alors que la longueur est semblable (- 2 mm), l’empattement a gagné 7,9 cm, au bénéfice de l’habitabilité (+ 3,3 cm), alors que les porte-à-faux avant et arrière sont plus courts de 6,7 cm et 1,3 cm. Une refonte totale qui a aussi permis de gagner 85 kg sur la balance. Les bénéfices de ce gain sont nombreux et servent notamment à l’efficience générale puisque le constructeur annonce des consommations en baisse de 20 %. Ainsi, le TDi 150 affiche une consommation moyenne de 4,1 l pour 108 g/km, soit 0,5 l de moins que sur la génération précédente. Le 1.6 TDi 120 sera sans doute quant à lui autour des 100 g/km. La gamme Diesel pourra également compter une version 190 ch du bloc 2.0 Tdi, mais aussi sur une de 240 ch et 500 Nm. Ce bloc s’appuiera sur une double suralimentation, et toutes les Passat ainsi équipées disposeront, de série, de la transmission intégrale 4Motion et de la boîte DSG7. Quant à la gamme essence, les puissances s’échelonneront de 125 à 280 ch avec, pour la première fois sur la berline, une version hybride rechargeable de 211 ch dont les performances seront, selon le constructeur, proches de celles de la Golf GTE, à savoir une consommation mixte de 1,5 l pour 35 g/km.

Le plein d’équipements

Volkswagen a également voulu faire de sa berline l’une des références en matière d’équipements et de sécurité. Ce nouvel opus pourra notamment compter sur le freinage d’urgence en ville avec détection des piétons et sur une collection d’“Assists” allant de la gestion des embouteillages à celle de la vitesse, du parking, des lignes, etc. Cette Passat sera aussi la première Volkswagen à proposer l’affichage tête haute (sur cette offre, la marque était franchement en retard), mais aussi une instrumentation complètement digitale (en option) baptisée “Active Info Display”, à l’image du futur TT pour Audi. L’écran de la console centrale, cœur de l’infodivertissement et de la connectivité, évolue également. Cette deuxième génération du système propose de plus une résolution multipliée par quatre et trois tailles d’écran, avec des 5, 6,5 et 8 pouces.

Sur un segment D français en chute

En France, la gamme essence débutera à 25 300 euros pour la berline 1.4 TSi 125 et 26 700 euros pour la SW avec la même motorisation. Quant aux Diesel, Volkswagen n’a pour l’heure pas encore dévoilé de tarifs, mais nous savons que la gamme débutera avec le bloc 1.6 TDi 120. Il sera sans doute plébiscité par les entreprises, qui représentent 65 % des ventes du modèle dans l’Hexagone. Notons également qu’en France, la silhouette SW représente 70 % des volumes, alors qu’en Europe le rapport est de 50/50. Cela étant, les volumes du passé devraient rester de vieux souvenirs dans l’Hexagone car le segment D ne cesse de perdre du terrain.

 

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