Volvo progresse et s’affirme en Chine

Volvo continue de récolter les fruits de son plan de transformation initié en 2010. Sur les six premiers mois de l’année, son chiffre d’affaires a progressé de 12,3%, à 75,2 milliards de couronnes suédoises (7,9 milliards d’euros), son résultat d’exploitation a bondi de 71,5%, à 1,660 milliard de couronnes suédoises (176 millions d’euros) et, enfin, son bénéfice net a connu une progression d’un peu plus de 230%, à 877 millions de couronnes suédoises (92 millions d’euros). "Le premier semestre a été très bon"», souligne Håkan Samuelsson, le président et CEO de Volvo Car Group.

Sur la période, le constructeur a enregistré une croissance de ses ventes de 1,4% (232284 unités), malgré un repli de ses ventes de 1,2% sur le seul marché chinois. Entre début janvier et fin juin, il a en outre débuté la production du nouveau XC90 et annoncé la construction d’un nouveau site de production en Caroline du Sud, une dernière infrastructure qui affichera une production initiale de 100000 unités par an avant d’évoluer d’ici à 2018. Volvo projette de vendre à terme quelque 800000 véhicules tous les ans à travers le monde. Et, bien sûr, le marché chinois y contribuera.

Volvo vient d’ailleurs d’annoncer qu’il avait pris le contrôle de ses trois joint-ventures chinoises pour 2,2 milliards de couronnes suédoises (230 millions d’euros). Volvo possède désormais 50% de ses coentreprises, aux côtés de Geely Holdings. Lesdites entités regroupent les sites de production à Chengdu et Daqing, l’usine de fabrication de moteurs à Zhangjiakou, et le centre de recherche et développement à Shanghai. Les résultats financiers semestriels de la société sont les premiers à tenir compte de l’assimilation de ces joint-ventures. "L’intégration de ces organismes industriels chinois constituent une étape importante vers l’accomplissement de nos objectifs à long terme qui sont exploiter la croissance et le potentiel de la Chine", déclare ici Håkan Samuelsson.