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Constructeurs

Volvo France veut immatriculer 16000 VN

Publié le 26 janvier 2016

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
L'ambition de la marque suédoise sur le marché français est désormais connue. Soutenue par une montée en puissance du XC90, entre autres produits, Volvo compte grappiller plus de 1000 VN supplémentaires en 2016.

Volvo va continuer sur sa dynamique. C'est en substance le message qu'a tenu à faire passer Yves Pasquier-Desvignes, le président de Volvo France, lors de la conférence de rentrée, ce 26 janvier à Paris. Un rendez-vous au cours duquel il a dévoilé son objectif 2016 d'atteindre 16000 immatriculations de véhicules neufs.

Ce volume prévisionnel représente une croissance de 8,1%, par rapport à 2015, année déjà bouclée en progression de 14,4%, avec 14796 mises à la route. Pour ce faire, Volvo compte sur l'apport de volume d'un XC90 qui fera son premier exercice complet, avec un outil industriel rôdé. "Nous avons été victimes de son succès, en 2015, souligne Yves Pasquier-Desvignes, nous n'avons pas pu livrer tous les exemplaires."

Le SUV vedette va peser 14% dans les ventes de Volvo France en 2016. Le XC60 et le duo V40/V40 Cross Country continueront de dominer dans les carnets de commandes, avec respectivement 33 et 32% de parts de marché, au sein de la gamme. La famille V60/V60 Cross Country, vieillissante, ne devrait s'accaparer guère plus que 13% du mix, selon les projections du président.

15 inaugurations en 2016

De l'avis de Volvo France, le marché hexagonal totalisera 1,980 million de véhicules à la fin de l'année 2016. Les seuls segments couverts par la marque cumuleront 498000 unités, d'après les estimations, et si on isole le Premium, alors Volvo juge que la bataille se jouera sur un périmètre de 180000 unités, notamment avec le trio allemand.

La croissance de la marque, en France, passera également par le renforcement des structures commerciales. Yves Pasquier-Desvignes a identifié quinze villes dans lesquelles une concession Volvo doit ouvrir au cours des mois à venir, pour un surplus de 1150 unités, sur la base des potentiels calculés. Après l'inauguration de Metz-Thionville, en octobre dernier, la marque suédoise finalise la signature de trois nouveaux opérateurs en février. "Ensemble, ils doivent apporter 270 immatriculations", précise Yves Pasquier-Desvignes, qui s'était exprimé sur ses projets, dans colonnes, il y a quelques mois.

Une rentabilité dans le vert

Du côté de Nanterre, où siège la filiale française de Volvo, la confiance règne. D'ici quelques jours, les chiffres doivent être communiqués, mais la direction table déjà sur une profitabilité en hausse, en 2015. De 1,5%, elle serait passée à 1,7 ou 1,8%. Il faut dire que la qualité des ventes s'est améliorée, qu'il s'agisse des véhicules ou des prestations à l'après-vente. Un chiffre illustre ce fait, le montant moyen des VN. A fin septembre, les factures s'établissaient à 31300€ HT (37600€ TTC), contre 27000€ HT à fin 2014. "Nous pensons que ce montant est plus élevé à fin décembre, avec un mix qui comprenait plus de livraisons de XC90", se félicite le président.

Rappelons que Volvo a immatriculé 503127 véhicules en 2015, soit 8% de mieux que l'année précédente. En Europe (Suède comprise), le constructeur a gagné 10,6%, à 269249 unités, soit 53,5% de son volume mondial. Entre les anecdotiques quatorze unités de mieux en Chine et la chute de 50% en Russie, le salut est venu des Etats-Unis, où Volvo a progressé de 24,3% et confirmé le succès du plan de relance, atteignant 70047 voitures. "Nous voulons toujours retrouver les 140000 unités de nos belles années", a rappelé Jonathan Goodman, le vice-président en charge de la communication du groupe.  

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