Volvo creuse ses pertes, mais reste optimiste

Les six premiers mois de l'année n'ont pas franchement été positifs pour le groupe Volvo. Sur la période, les recettes du constructeur ont baissé de 13,8%, à environ 6,4 milliards d'euros, et sa perte nette a quasiment triplé, à 89,2 millions d'euros (31,4 millions d'euros au premier semestre 2012). Ces données s'expliquent bien sûr en grande partie par l'évolution de ses ventes : le constructeur a enregistré des reculs sur tous ses grands marchés à l'exception de la Chine.

Des ventes globales en baisse

Volvo a commercialisé 209118 véhicules entre le 1er janvier 2013 et le 30 juin 2013 (-5,5%), avec une baisse de 11% en Europe (109783 unités), un recul de 5,9% aux Etats-Unis (32578 unités) et une contraction  de 9,5% dans le reste du monde hors Chine (38054 unités). Dans l'empire du Milieu ? Ses ventes ont bondi de 34,3%, à 28703 véhicules, un pourcentage qu'il convient de relativiser dans la mesure où les concessionnaires chinois ont surévalué les ventes en 2011 et les ont sous-évaluées en 2012.

Des parts de marché par pays en hausse

Sur la première partie de l'année, la part de marché du constructeur a progressé de 0,1 point dans l'empire du Milieu, à 0,40%, et bondi de 1,2 point en Suède, à 19,91%. Elle a en revanche baissé de 0,06 point, à 0,40%, aux Etats-Unis et reculé de 0,09 point, à 1,78%, dans l'Europe des 20, dont la Suède. Volvo n'est pas pessimiste pour autant quant à ses performances sur tout 2013.

Un programme de réduction des coûts

"Nous nous adaptons à la situation du marché en mettant en œuvre un programme de réduction des coûts et en réexaminant nos coûts dans tous nos secteurs d'activité, explique Håkan Samuelsson, P-dg de Volvo Cars. Nous avons des possibilités réalistes d'atteindre nos objectifs pour 2013, [à savoir] afficher des ventes étales par rapport à l'année dernière, [atteindre] le seuil de rentabilité et [maintenir] le rythme de déploiement de notre programme de transformation."

Des modèles renouvelés

Volvo estime que la deuxième partie de l'année sera synonyme de volumes de ventes et de marges plus élevées. "Les six modèles renouvelés et la nouvelle famille de motorisations Drive-E satisfont pleinement les marchés, indique le constructeur. La croissance est [en outre] attendue en Chine alors que le marché européen va sans doute rester difficile." Aux Etats-Unis, Volvo espère que ses ventes se maintiendront à un niveau comparable à celui de 2012.