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Constructeurs

Volkswagen Utilitaires fait feu de tout bois

Publié le 18 mars 2013

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Face aux bilans des autres marques du groupe, Volkswagen Utilitaires tient bon. Mieux, la marque fait état d'une année record en volume et chiffre d'affaires.

Le terme de croissance est revenu plusieurs fois dans le discours du Dr Eckhard Scholz, le P-dg de Volkswagen Utilitaires, lors de la présentation de son bilan annuel. La marque VUL du groupe allemand a fait état d'un nouveau pas en avant, en 2012. En effet, la division, menée de main de maître, a terminé son exercice 2012 en progression de 4,1%, à 550370 exemplaires livrés.

Si le Crafter s'est montré en forme, avec 49200 immatriculations (+24% par rapport à 2012), l'Amarok se sera révélé comme la bonne surprise avec des chiffres de ventes supérieurs de 26,7% par rapport à l'an passé (84100 unités). Plus timides, les T5 et T2 auront connu une évolution positive de respectivement 2,9% (à 160300) et 4,4% (à 26200 unités). A l'inverse, les livraisons de Caddy ont accusé un recul de 5,9% (151100 unités) et celles du Saveiro, le pick-up commercialisé en Amérique du Sud, se sont contractées de 2,3% (à 79400 unités).

Passage du cap des 9 milliards d'euros

L'Amérique du Sud, justement (+7,9%, 148100 unités), l'Europe de l'Est (+14,2%, 41700 unités) et l'Asie-Pacifique (+61,9%, 19700 unités) constituent les régions les plus dynamiques pour Volkswagen Utilitaires. En revanche, avec 284300 livraisons en 2012, la région Europe de l'Ouest décline de 1,8%. Sur son marché domestique, Volkswagen Utilitaires concède une perte de 1,6%, à 123100 unités.

Ce bilan commercial a un impact positif sur le chiffre d'affaires. L'an passé, il a crû de 5,2%, à 9,45 milliards d'euros. Dans le même temps, le résultat opérationnel totalisait un gain de 421 millions d'euros, soit 6,23% en deçà de la performance 2011, qui demeure l'année record. En 2013, a expliqué le Dr Eckhard Scholz, il sera question de renforcer la position de la division sur ses marchés, en exploitant au mieux les leviers de croissance qui se présentent d'eux-mêmes, y compris en Europe, où il n'y a aucun indice de retournement de situation.

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