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Constructeurs

Vignette Crit’Air 1 pour les véhicules diesel : les avis divergent

Publié le 7 février 2019

Par Damien Chalon
2 min de lecture
L’idée d’accorder la vignette Crit’Air 1 aux véhicules diesel les plus récents alimente les discussions au sein du Gouvernement. Tous les ministres ne sont pas sur la même longueur d’onde.
L’idée d’accorder la vignette Crit’Air 1 aux véhicules diesel les plus récents alimente les discussions au sein du Gouvernement. Tous les ministres ne sont pas sur la même longueur d’onde.

 

Faut-il étiqueter les véhicules diesel les plus récents avec la vignette Crit'Air 1 théoriquement attribuée aux automobiles les moins polluantes ? Le quotidien Le Monde a avancé mercredi 7 février que le ministère de l'Economie réfléchissait à cette possibilité. Interrogé jeudi à ce sujet en marge du salon des entrepreneurs, Bruno Le Maire a expliqué n’avoir « pas à choisir les motorisations, ce qui compte c'est que les critères environnementaux soient rigoureusement respectés. La vignette Crit'Air 1, elle définit un certain nombre de critères, de rejets de particules fines ou de dioxines dans l'atmosphère qui sont des critères stricts. Les véhicules qui respectent rigoureusement, strictement, à 100 % ces conditions-là, doivent pouvoir bénéficier de la vignette ».

 

De toute évidence, le sujet n’a pas été discuté entre grands ministères. Sur Sud Radio, jeudi matin, Elisabeth Borne s'est montrée plutôt critique. « Ce qui est clair, c'est que le diesel pollue et qu'on a des problèmes de particules, on a des problèmes d'oxyde d'azote. Donc en effet les vignettes Crit'Air 1 qui caractérisent les véhicules les moins polluants, elles ne sont pas accordées aux véhicules diesel », a déclaré la ministre des Transports. Elle s’est toutefois déclarée ouverte au débat tout en rappelant que les problèmes de pollution font « 48 000 morts prématurés par an ».

 

Emmanuelle Wargon, la secrétaire d’Etat à la Transition écologique, a pour sa part affirmé que « le ministère de l'Ecologie est contre, ça n'aura pas lieu. Ce n'est pas une décision industrielle, c'est une décision pour savoir ce qui est bon pour la santé des gens, ce qui est bon pour la transition écologique ». De toute évidence, le débat est lancé. « Nous allons en discuter avec le ministre de l'Environnement François de Rugy. Nous verrons si c'est opportun ou si ça ne l'est pas, si on a toutes les assurances voulues, si les évaluations ont été faites de manière totalement indépendante, et nous verrons ensuite », a ajouté Bruno Le Maire. (avec AFP)

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