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Constructeurs

Vers une gouvernance intérimaire chez Renault

Publié le 20 novembre 2018

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
En attendant le conseil d'administration de Renault qui devrait se réunir ce mardi 20 novembre 2018 dans la soirée, Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie, plaide pour une gouvernance intérimaire.
Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie, le 20 novembre 2018 sur France Info.

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Alors que le conseil d'administration de Nissan va se réunir jeudi 22 novembre pour limoger Carlos Ghosn de la présidence et que Mitsubishi a annoncé vouloir faire de même, le CA de Renault va également se réunir aujourd'hui.

 

Pour le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, "nous n'allons pas demander le départ formel de Carlos Ghosn au conseil d'administration pour une raison simple : nous n'avons pas de preuve". Pour l'heure, chez le Français, pas de révocation à l'ordre du jour.

 

"Je souhaite que le conseil d'administration se réunisse le plus vite possible, dans les heures qui viennent, qu'il désigne une gouvernance intérimaire", a expliqué Bruno Le Maire dans la matinale de France Info le mardi 20 novembre.  Un porte-parole de Renault a confirmé à l'Agence France-Presse que le conseil d'administration se réunirait mardi "dans la soirée".

 

Selon une source proche du dossier, ce conseil d'administration en soirée devrait confier les rênes du groupe de Boulogne à un tandem intérimaire formé par l'administrateur référent Philippe Lagayette et le numéro deux du losange Thierry Bolloré.

 

Carlos Ghosn aurait-il également triché en France ? "Dès que j'ai appris la nouvelle 'de sa garde à vue', nous avons avec (le ministre de l'Action publique) Gérald Darmanin demandé à nos services de vérifier la situation fiscale de Carlos Ghosn en France". Or, "il n'y a rien de particulier à signaler sur la situation fiscale de M. Ghosn en France", a assuré le ministre.

 

Il a toutefois prévenu que si ces faits étaient avérés, "cela serait d'une gravité considérable." "Dissimuler, frauder le fisc, c'est d'une gravité d'autant plus considérable qu'on a une position élevée et un salaire très élevé", a reconnu Bruno Le Maire.

 

"Je n'ai pas à avoir de doute, je n'ai pas à avoir de suspicions. Je dois disposer de preuves avant de prendre une décision", a affirmé le ministre, pour qui la responsabilité de l'Etat (qui détient 15 % de Renautl) est d'assurer "la stabilité de Renault, l'avenir de Renault, et la consolidation de l'Alliance" avec Nissan.

 

Le ministre a également assuré qu'il appellerait "dès ce matin" les autorités japonaises pour leur "rappeler l'attachement de la France à l'Alliance entre Renault et Nissan". (avec AFP)

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