Vers un nouveau soutien du secteur automobile ?
Les mots de Carlos Tavares, directeur général délégué aux opérations de Renault, ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd. Lors d'une rencontre avec la presse, mardi 12 juin, il appelait "de (s)es vœux à ce qu'on soutienne le marché français et le marché européen". Dès le lendemain, nous apprenions, par la voix d'Arnaud Montebourg, que le gouvernement étudie un éventuel soutien des pouvoirs publics au secteur automobile. "Cette demande n'a pas été faite officiellement au gouvernement, mais elle est parvenue jusqu'au gouvernement", a ajouté le ministre du Redressement productif. Des discussions avec le président de la République et le Premier ministre restent à prévoir.
Le numéro deux du groupe Renault, de compléter : "Toute sorte de mesure de soutien, dès lors qu'elle booste la demande, est bonne à prendre (…) Je ne crois pas que les projets précédents aient suffisamment modernisé le parc roulant." Si aide il y a, celle-ci ne prendrait donc pas la forme de ce que l'on a connu, entre prime à la casse ou bonus-malus, ou pas seulement.
Pour autant, Carlos Tavares n'a pas précisé quel type d'aide il souhaite se voir proposer. Se voulant rassurant quant à l'avenir, Arnaud Montebourg a assuré que le secteur automobile faisait l'objet d'une instruction particulière au ministère.
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