Vers de nouveaux quotas d'immatriculations en Chine ?
Quatre villes chinoises limitent désormais le nombre d'immatriculations de voitures. En effet, après Shanghai (1994), Pékin (2011) et Guangzhou (2012), Tianjin a décidé d'imposer un quota d'immatriculations de voitures neuves à compter de janvier 2014. Cette ville de quelque 15 millions d'habitants, située dans le nord-est du pays, les a limitées à 100000 par an, des immatriculations qui seront accordées à la loterie pour 60000 exemplaires et distribuées via des mises aux enchères pour 40000. Et autant dire que d'autres villes du pays pourraient imposer des quotas d'immatriculations étant donné la pollution qui sévit depuis plusieurs années dans l'empire du Milieu.
Une tendance de fond
"La limitation du nombre d'immatriculations est une tendance de fond en Chine, confirme François Jaumain, associéPwC France responsable du secteur automobile. Cela fait désormais vingt ans que Shanghai a introduit ses premières mises aux enchères d'immatriculations [et] l'adoption par Tianjin de mesures restrictives pourrait inspirer d'autres villes." A terme, il se pourrait donc aussi que cette généralisation de la limitation du parc automobile chinois engendre un dérèglement dans l'offre et la demande. "Les municipalités et les constructeurs doivent utiliser cette opportunité pour développer une approche plus globale du développement économique afin de répondre au besoin de mobilité des populations tout en créant des infrastructures adaptées", poursuit François Jaumain. Bref, ça peut aussi être un mal pour un bien.
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