Une “green card” pour Panamera
La nouvelle gamme de Panamera se déclinera en dix versions, dont deux versions “longue”, afin d’assurer ses positions aux Etats-Unis et surtout en Chine, l’empire du Milieu étant devenu le 1er marché de la marque. Depuis son lancement en 2009, “la Panamera a représenté 115 000 ventes dans le monde, dont plus de 2 300 en France” rappelle Marc Ouayoun. A l’extérieur, les changements sont très légers : nouveaux phares à l’avant et à l’arrière, renforcement de la tension de certaines lignes, élargissement de la lunette, par ailleurs motorisée, mais surtout un abaissement de la plaque d’immatriculation qui, étonnement, modifie vraiment la silhouette de la voiture, surtout “en dynamique”. “C’était important, car c’est sur l’arrière, surtout le 3/4 arrière que les remontées négatives des clients se cristallisaient”, indique Marc Ouayoun. Pour le reste, conscientes que le diable se cache dans les détails, les équipes de Porsche ont amélioré les motorisations, le châssis, les transmissions, sans oublier les équipements. Autant de petites touches sans fausse note ni révolution.
Une solution plug-in promise au Cayenne et surtout au Macan !
Si révolution il doit y avoir, elle réside dans l’introduction d’une version hybride rechargeable et le résultat se révèle honnêtement fort convaincant. Imaginez un vaisseau de plus de deux tonnes évoluer silencieusement pendant 36 km (autonomie maxi en mode zéro émission tout électrique) et afficher une consommation moyenne de 3,3 l/100 km pour 71 g de CO2 émis par km ! Un atout “silence et majesté” particulièrement rehaussé en ville. Pour autant, les qualités sportives du modèle ne sont nullement altérées. Au plan technique, si la capacité de la batterie et la puissance du moteur électrique ont été considérablement améliorées, la Panamera e-hybrid reste fidèle au V6 3,0 l d’origine Audi et à la boîte auto ZF 8 rapports aussi éprouvée sur le Cayenne ou le Touareg hybride. Avec ce modèle, Porsche prend un coup d’avance par rapport à la concurrence. En attendant l’arrivée programmée de la Mercedes-Benz (S 500 Plug-In). La marque se pare aussi d’un nouvel argument sur le marché du véhicule de société (bonus de 4 000 euros, gratuité de la carte grise, gratuité de la TVS pendant deux ans…). Mais surtout, Porsche prend rendez-vous avec l’avenir. Par rapport aux nouveaux seuils de Bruxelles, mais surtout vis-à-vis du lancement annoncé du Macan. En effet, sans même parler du Cayenne, vu le positionnement du Macan, la présence d’une version hybride rechargeable éprouvée sera un argument commercial de premier ordre.
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