Une baisse constante de la fidélité au diesel en France
Le dernier Baromètre Energies de l’Argus sur l’avenir des énergies automobiles et les tendances en matière de motorisation est venu confirmer factuellement les impressions des professionnels de l’automobile : le diesel n’a plus la cote. En effet, seulement 34 % des possesseurs actuels d’un véhicule diesel envisagent de racheter un diesel, soit moins six points en un an… et ce, alors que le parc français du véhicule d’occasion est constitué à 69 % de diesel.
"Sur le marché du véhicule d’occasion, le décalage s’amplifie entre l’offre importante de véhicules diesel et la demande qui se contracte toujours plus", note le baromètre. A noter toutefois que le diesel fait encore de la résistance chez les gros rouleurs et les intentionnistes des segments supérieurs. Contrairement aux idées reçues, ce désamour du diesel ne favorise pas non plus l’essence : l’étude montre également une baisse d’intérêt pour ce carburant avec une chute de 5 points des intentions d’achat, tombées à 34 %. Chez les utilisateurs d’essence, le taux de fidélité s’établit désormais à 54 %.
Les motorisations alternatives intéressent toujours plus
Logiquement, cette baisse d’intérêt pour le thermique profite aux véhicules à motorisations alternatives, hybrides, électriques et à hydrogène principalement. Pour preuve, l’intention d’achat de véhicules hybrides est sur le point de dépasser celle du diesel, à 23 % contre 24 %.
Les possesseurs d’essence sont les plus convaincus par l’hybride (+8 points). Le véhicule électrique n’est pas en reste, avec un intérêt augmenté de 4 points, soit 10 %, tandis que l’hydrogène passe de 3 à 6 %. Point important à noter : la fidélité des utilisateurs de motorisations alternatives atteint 87 %. "Au global, ces motorisations progressent malgré une offre toujours restreinte. Elles s’appuient sur des utilisateurs majoritairement satisfaits et convaincus de leurs choix", note l’Argus dans son baromètre.
Grands gagnants de cet intérêt croissance : Toyota, qui en France réalise plus de 70 % de ses ventes en hybrides, Tesla, et enfin Renault, très présent dans les esprits grâce à sa Zoé notamment. Résultat, l’Argus observe un intérêt notable pour l’hybride d’occasion, qui se traduit par une baisse du délai de rotation dans les réseaux de distribution.
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