Toyota roi d'Asie
Jeudi 16 mai, Toyota a mis fin à un an et demi de règne du géant de l’électronique Samsung. Avec une capitalisation de 21,89 milliards de yens (167 milliards d’euros), le constructeur basé dans la région de Nagoya détrône la firme coréenne, détentrice d’une capitalisation de 221000 milliards de wons (soit 154 milliards d’euros). L’an dernier, le géant japonais avait prouvé son regain de forme en ravissant le titre de premier constructeur mondial à l’Américain General Motors.
La chute du yen a boosté les revenus de Toyota
A l’automne 2011, le fabricant sud-coréen des smartphones Galaxy, notamment, détrônait Toyota, fort d’une envolée de ses profits. Largement affaibli par le séisme de mars 2011 au nord-est du Japon, le constructeur de l’Auris a fait le dos rond jusqu’à l’effondrement de la devise japonaise, fin 2012. Puis l’assouplissement de la politique monétaire dictée par la Banque du Japon a dopé les revenus tirés par Toyota, une fois la conversion en yens effectuée. Un phénomène qui a doublé la valeur de l’action en l’espace de six mois, incitant nombre d’investisseurs à acquérir des titres de la firme.
Anthony Schwing
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