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Constructeurs

Toyota renforce son côté écolo

Publié le 19 octobre 2015

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
A l’IAA de Francfort, le constructeur a levé le voile sur ses trois prochaines nouveautés, faisant la part belle à la vision “zero émission”.
Toyota Mirai

Honneur à la Prius 4. Avec elle, Toyota va réaliser un bond technologique. D’abord, sur le plan de l’architecture. La Prius 4 introduit la plateforme modulaire, TNGA (Toyota New Global Architecture, N.D.L.R.), bientôt commune nombre de modèles Toyota. Elle devrait conférer un comportement plus dynamique à la berline hybride, notamment en abaissant le centre de gravité. Ensuite, sur le plan du respect de l’environnement. En attendant les tests d’homologation, le Japonais annonce que les émissions de CO2 reculeront de 18 à 20 % et que les consommations dépasseront à peine les 3 litres/100 km.

Les motorisations hybrides représentent 40 % des volumes de Toyota, en France et en janvier prochain, le Rav4 cédera aussi aux sirènes de l’hybridation. D’après Pascal Ruch, le président de Toyota-Lexus France, cette nouvelle alternative pourrait afficher une pénétration de 70 % des commandes et même rééquilibrer le mix de vente : “Les ventes du Rav4 sont en grande majorité à particulier, environ 80 %, contrairement à ses deux concurrents majeurs, au mix comprenant davantage de clients flotte. Nous n’allons pas changer notre approche mais je suis convaincu que l’équilibre entre les deux catégories d’acheteurs va se faire naturellement”.

La troisième actualité du stand Toyota, la Mirai, ne concerne pas (encore) le marché français. La berline, équipée d’une pile à combustible et commercialisée depuis le printemps au Japon et en Amérique du Nord, débarque sur le marché européen dans les pays dotés d’infrastructures idoines (Allemagne, Royaume-Uni, Danemark, Belgique). Elle aura fort à faire pour s’imposer. Non pas que la concurrence soit étoffée, puisque seul Hyundai oppose un iX35 Fuell Cell, mais parce qu’elle monnaie au prix fort une technologie aux arguments encore difficile à défendre. Il faut compter, en effet, 78 450 euros pour une voiture à l’autonomie de 500 km et à l’habitabilité limitée. A ce tarif, Tesla constitue une concurrente sérieuse, forte d’un réseau de rechargement plus développé en Europe.

 

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