Toyota quitte à son tour l'Australie
Annus horribilis pour l'industrie automobile australienne. Après Ford en mai 2013, puis General Motors en décembre, c'est au tour de Toyota, première marque mondiale, d'officialiser la fermeture prochaine de ses usines locales. Dans un communiqué, Akio Toyoda, le P-dg de la firme japonaise, explique cette décision par "un marché soumis à une compétition très intense" ainsi que par "un dollar australien très vigoureux" et, enfin, par la baisse globale de la production automobile dans ce pays. Trois raisons déjà évoquées par les deux géants américains pour justifier leur fuite.
Alors que Toyota assemblait jusque-là près de 100000 véhicules chaque année – essentiellement des Camry et des Aurion – dans son usine située dans la banlieue de Melbourne, cette annonce va entraîner le licenciement de plus de 4000 personnes. Un contingent de potentiels chômeurs qui s'ajouteront aux 1200 salariés Ford qui perdront leur emploi en octobre 2016 et aux 2900 employés de GM dont les usines fermeront d'ici 2017. A cette date, le glas de l'industrie automobile australienne aura sonné, celle-ci perdant son dernier constructeur.
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