Toyota investit 1 milliard dans Grab
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Le Japonais que l'on disait, à une époque, frileux sur les services connectés et de mobilités ne l'est finalement pas. En effet, le constructeur vient d'annoncer avoir investit un milliard de dollars dans Grab, le spécialiste de VTC en Asie du Sud-Est. Toyota collaborait déjà avec Grab depuis août 2017 et va désormais jouer un rôle plus actif au sein de la compagnie asiatique, qui a signé en mars un accord pour racheter les activités de l'Américain Uber dans la région.
Un haut responsable de Toyota va être nommé au conseil d'administration de Grab, tandis qu'un de ses employés rejoindra l'équipe exécutive, a précisé le constructeur dans un communiqué, évoquant d'autres transferts de personnel dans le futur.
Les deux sociétés développent ensemble "des services connectés" en utilisant des données de conduite collectées grâce à un enregistreur de bord développé par Toyota et installé dans des véhicules Grab. A travers l'expansion de leur partenariat, elles espèrent désormais "mettre en application ces services à grande échelle à destination de leurs clients en Asie du Sud-Est".
"Nous sommes ravis d'avoir Toyota à nos côtés comme partenaire stratégique de long terme", a commenté Anthony Tan, PDG de Grab, qui compte aussi parmi ses importants investisseurs le géant japonais des télécoms SoftBank Group.
Le PDG de Toyota, Akio Toyoda, multiplie les investissements et les alliances afin de faire de son groupe "une société de mobilité", fournissant "des services aux utilisateurs dans le monde", et non plus un simple fabricant de voitures. Il se prépare ainsi à affronter la concurrence des entreprises de la Silicon Valley, qui planchent sur le développement des véhicules autonomes.
De son côté, Grab propose des voitures privées, taxis, motocyclettes et des services de covoiturage dans huit pays d'Asie du Sud-Est, une région de quelque 650 millions d'habitants. Créée en 2012 par des Malaisiens et basée à Singapour, la société a beaucoup investi dans sa flotte régionale et totalise actuellement quelque 2,1 millions de chauffeurs, en particulier à Singapour, en Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Birmanie, au Cambodge et aux Philippines.
Selon l'accord annoncé en mars, Uber recevra une participation de 27,5 % au capital de Grab en échange de la cession de ses activités en Asie du Sud-Est. La transaction a cependant été suspendue en avril par les autorités de Singapour, en attendant les conclusions d'une enquête pour savoir si la transaction respecte les règles de la concurrence. (Avec AFP)
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