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Constructeurs

Subaru : Fringant Forester

Publié le 16 septembre 2005

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Depuis le 1er septembre, le réseau Subaru peut compter sur un Forester remis au goût du jour. Nouveau visage, nouvelles mécaniques, mais toujours pas de Diesel, le SUV de Subaru s'offre une nouvelle jeunesse. En attendant la nouvelle et incontournable Impreza, qui sera dévoilée...

...lors du prochain Salon de Francfort, Subaru fait évoluer son Forester. Cette deuxième génération, apparue en 2002, se voit donc offrir un face-lift assez lourd avec un véritable changement esthétique et de larges évolutions mécaniques.
Extérieurement, le Forester cuvée 2006 gagne incontestablement en personnalité avec une face avant plus moderne. Le regard change, la calandre s'élargit, devient plus imposante mettant encore un peu plus en avant les six étoiles du constructeur. Même constat à l'intérieur, la console centrale évolue, l'ambiance s'embourgeoise. Mais les plus gros changements sont à mettre au chapitre mécanique. En effet, les deux motorisations du Forester évoluent profondément. Déjà, le 2,5 litres qui avait fait son apparition l'année dernière dans une version 210 chevaux en affiche aujourd'hui 230. Cette mécanique turbo colle à merveille au Forester. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, cette dernière peut être associée, pour la première fois, à une boîte automatique. Une offre qui devrait aider à rééquilibrer le mix des ventes aujourd'hui dominé à 65 à 70 % par la version 2 litres atmosphérique. Toutefois, ce dernier n'a pas dit son dernier mot, car c'est justement sur ce moteur 2 litres que les changements sont les plus nombreux. On peut même parler d'une nouvelle génération. En effet, ce nouveau 4 cylindres boxer à double arbre à cames en tête affiche désormais une puissance de 158 chevaux soit un gain de 33 chevaux. Cette mécanique, lorsqu'elle est associée à une boîte mécanique, est la seule à pouvoir bénéficier d'un réducteur. Le Forester évolue donc en profondeur atteignant une certaine maturité. Cette nouvelle offre devrait permettre à la marque d'en immatriculer 600 à 700 unités en France sur une année pleine.
Quid d'une mécanique Diesel chez Subaru ? Cette hypothèse n'est toujours pas dans l'actualité immédiate du constructeur nippon, mais il avoue y travailler. Mais Subaru ne veut en rien compromettre sa philosophie. Si moteur Diesel il devait y avoir, il devrait reprendre la technologie maison. Toutefois cette absence n'empêche pas la marque de vendre plus de 500 000 unités par an. Le marché japonais demeure le plus important avec 250 000 unités, viennent ensuite les Etats-Unis avec 210 000 unités (où le B9 Trebica a d'ailleurs été lancé le 1er juillet dernier) puis l'Australie et l'Europe avec 50 000 unités. Toutefois, malgré cette carence, les choses devraient évoluer rapidement sur notre continent. "Subaru est de plus en plus apprécié en Europe, lance Hiroyuki Ikeda, Président de Subaru Europe, notre objectif est de développer notre réseau de distributeurs afin qu'il soit capable d'atteindre un volume de 100 000 unités par an." La R1 fera-t-elle partie de cette croissance ? Rien est moins sûr car pour l'heure Subaru n'a pas encore résolu l'équation économique menant à la production de cette mini citadine. Mais quoi qu'il en soit, Subaru Europe s'organise pour relever ce défi puisque la marque va inaugurer, ce mois-ci, un nouveau siège européen mais toujours à proximité de l'aéroport de Zaventem à Bruxelles.


Christophe Jaussaud

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