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Constructeurs

Stellantis investit dans le cuivre en Argentine

Publié le 28 février 2023

Par Damien Chalon
2 min de lecture
Après avoir sécurisé ses approvisionnements en sulfate de manganèse, en lithium et en nickel, Stellantis fait de même avec le cuivre. Le constructeur prend une participation dans McEwen Copper, qui prévoit d'exploiter une mine en Argentine.
Stellantis prend une participation de 14,2 % au capital de McEwen Copper.

Stellantis a annoncé un investissement de 155 millions de dollars en Argentine dans un projet de mine de cuivre, un composant essentiel des batteries de voitures électriques. Le groupe acquiert une participation de 14,2 % au capital de McEwen Copper, une filiale de la compagnie minière canadienne McEwen Mining.

 

Le projet de mine de Los Azules prévoit de produire chaque année "100 000 tonnes de cathode de cuivre avec une pureté de 99,9 % dès 2027" et, au vu des ressources identifiées, le site pourrait être exploité pendant au moins 33 ans, souligne Stellantis dans un communiqué.

 

A lire aussi : Stellantis sécurise son approvisionnement en sulfate de manganèse

 

Avec cette participation, Stellantis deviendra le deuxième plus grand actionnaire de McEwen Copper, après le géant minier Rio Tinto.

 

"Nous prenons des mesures décisives en Argentine et au Brésil, pour offrir une mobilité décarbonée et garantir un approvisionnement stratégique en matières premières nécessaires à la réussite de la stratégie d'électrification mondiale de notre entreprise", a déclaré Carlos Tavares, le directeur général du constructeur.

 

Cet investissement permettra à Stellantis de répondre en partie à sa demande prévisionnelle en cuivre à compter de 2027, indique le groupe. McEwen Copper s'engage de son côté à "fournir un cuivre écoresponsable en Argentine et dans le monde entier", a indiqué le patron du groupe Rob McEwen.

 

A lire aussi : Stellantis signe avec Terrafame pour la fourniture de nickel

 

D'ici à 2030, Stellantis prévoit d'atteindre 100 % de véhicules particuliers électriques vendus en Europe et 50 % aux États-Unis (pick-ups compris). Le groupe, dont les premières usines de batteries doivent ouvrir bientôt, a également signé des accords pour s'approvisionner en lithium, en sulfate de manganèse et en sulfate de nickel, matières de plus en plus convoitées à mesure que les voitures s'électrifient. (avec AFP)

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