S'abonner
Constructeurs

Skoda réduit de moitié le nombre de versions

Publié le 6 mars 2019

Par Alice Thuot
3 min de lecture
Pour se conformer à son objectif d’émissions de CO2 moyen en 2021 et simplifier son schéma industriel, Skoda fait le ménage dans son catalogue de combinaisons moteur/boîte.
Le concept Vision IV dévoilé au salon de Genève 2019.

 

Trois ans. C’est le temps qu’il reste aux constructeurs pour atteindre leur objectif 2021 de CO2 moyen rejeté par leurs VP. Une urgence qui n’est pas sans impact concret sur les stands des constructeurs, Skoda n’ayant pas échappé à la règle. Même si la marque tchèque n’a pas pour prétention de s’imposer comme la pionnière du groupe Volkswagen en matière d’électrification, elle ne compte toutefois pas rester à la traîne. Preuve en est, à Genève, avec la grande première du concept Vision iV qui préfigure le futur modèle électrique lancé fin 2020 et dont le nom n’a pas encore été officialisé.

 

Déjà découvert par certains concessionnaires, ce dernier constituera la deuxième brique de la gamme électrique du constructeur, après la Citigo E. Une gamme électrifiée qui, pour mémoire, devrait comprendre 10 véhicules à l’horizon 2022. Pourvue d’une batterie de 38 kWh, la version de série du Vision iV devrait afficher une autonomie de 400 km en cycle WLTP.

 

Si l’électrification est un levier sur lequel s’appuie Skoda pour atteindre son objectif personnalisé d'émissions de CO2, il en existe un autre : celui de la simplification drastique des versions. C’est ce qu’explique la directrice de la marque en France, Dorothée Bonnassies. « Nous travaillons avec les concessionnaires pour épurer notre catalogue de combinaisons moteur / boîte et arrêter les moins porteuses, typiquement les versions 4x4 sur certaines finitions type Business. »

 

Avec, à la clé, une division par deux du nombre de versions, passant ainsi de 303 à 163 combinaisons dès le mois d'avril prochain. « Il s’agit à la fois de piloter notre avancée vers notre objectif CO2 mais aussi de simplifier l’offre, une demande des vendeurs mais aussi des clients à la recherche de plus de clarté dans l’information et de facilité dans leurs choix », reprend Dorothée Bonnassies. Sans oublier que de tels choix permettent également de simplifier le schéma industriel.

 

Le Kamiq va devenir le best-seller

 

Pour 2019, le réseau peut se réjouir de voir arriver dans ses showrooms le Kamiq, qui s’annonce comme le nouveau best-seller de la marque. Il était d’ailleurs temps que le tchèque place ses pions sur ce segment des SUV urbains, qui en France, a représenté 390 000 unités en 2018, soit 18 % du marché global. Et pour ce nouveau venu, commercialisé en octobre, Skoda nourrit de grandes ambitions : « Nous attendons un niveau de commandes d’environ 1 000 unités par mois, ce qui signifie que le Kamiq devrait dépasser, sur l’année pleine de 2020, les 10 000 unités. Et ce, devant la Fabia, avec un peu plus de 9 000 unités et l’Octavia avec plus de 7 000 exemplaires », détaille la directrice de la marque. Sur ce segment très concurrentiel, avec des rivaux déjà bien installés, le tchèque mise sur ses caractéristiques historiques.

 

« Le Kamiq s’impose comme l’un des plus grands SUV urbains afin de favoriser son habitabilité tout en offrant une finition et une robustesse exemplaires », détaille Dorothée Bonassie. Les tarifs du modèle n’ont pas encore été dévoilés. En revanche, le salon de Genève a été l’occasion pour Skoda d’officialiser le tarif entrée de gamme de la Scala, proposée en juin à partir de 19 460 euros.

 

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle