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Constructeurs

Retour à la case départ

Publié le 4 novembre 2005

Par Marc David
2 min de lecture
Pour la saison 2006, la FIA vient d’entériner le retour des changements de pneus en course et un nouveau système de qualifications en peloton. Flash back. Sur le compte de la réduction des coûts et aussi des performances, la FIA décidait de bannir les changements de pneus...
Pour la saison 2006, la FIA vient d’entériner le retour des changements de pneus en course et un nouveau système de qualifications en peloton. Flash back. Sur le compte de la réduction des coûts et aussi des performances, la FIA décidait de bannir les changements de pneus...

...en course pour la saison 2005. Un nouvel exercice qui, globalement, a permis à Michelin de s’en sortir avec les honneurs. Hormis quelques “chaleurs”, telles une usure prononcée des pneus arrière des R 25 à Monaco ou encore le plat sur le pneu avant droit (à l’origine d’un bris de suspension) de la McLaren MP4/20 de Raïkkönen au GP d’Europe, le manufacturier français a plutôt bien négocié l’allongement du kilométrage, avec 18 victoires sur les 19 courses disputées, et les deux titres “Pilotes” et “Constructeurs” à la clé. Au contraire, le fait de passer du pneu 100 km de 2004 à celui de 450 km cette année a visiblement posé des problèmes à Bridgestone et par ricochet à son écurie phare, Ferrari. Rejointe la saison prochaine par deux écuries de poids, à savoir Toyota et Williams, sans parler de Red Bull qui roulera également avec son moteur V8, cette dernière a sans doute pesé de tout son poids auprès de la FIA pour un retour en arrière, théoriquement en mesure de rebrouiller les cartes. Toujours est-il que la FIA vient d’opérer une étonnante volte-face en réintroduisant les changements de pneus en course. En 2006 donc, chaque pilote aura droit à sept trains sur la totalité d’un Grand Prix. Dans la pratique, les pneus utilisés pour les qualifications et la course devront avoir la même spécification et pourront être changés à tout moment de la course.
Deuxième grande décision de la FIA, le retour aux qualifications en peloton. Elles opposeront la totalité du plateau selon le schéma suivant : une première séance de 15 minutes à l’issue desquelles les cinq plus mauvais temps occuperont la 16e à la 20e place sur la grille, une deuxième séance où, à nouveau, les cinq plus mauvais temps seront éliminés pour se positionner entre la 11e et la 15e place de la grille de départ et enfin une séance de 20 minutes qui opposera les dix rescapés pour l’attribution des dix places restantes dont évidemment la pole. Une précision d’importance : lors de cette dernière session, les voitures s’élanceront avec la quantité d’essence prévue pour effectuer leur premier relais en course. Mettant fin à l’exercice périlleux du contre-la-montre en solo sur un tour, ce nouveau format de qualification est censé redynamiser un spectacle qui, il faut bien l’avouer, manquait sérieusement d’attrait. Bien sûr, nous reviendrons sur ces nouvelles mesures dans une prochaine édition.


Marc David

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