Résultats Citroën : Citroën surfe toujours sur la prime à la casse

...La part de marché a atteint un seuil historique de 14,7 % (+0,7 point en VP avec 14 % de PDM et +1,5 point en VUL avec 17,1 %). Des chiffres qui compensent – moralement – la chute en volume des ventes mondiales de 7,2 % !

Avec 1 356 000 véhicules vendus dans le monde, Citroën effectue un repli sérieux notamment au regard de leurs prévisions. Malgré cela, Xavier Chardon, le directeur du marketing et de la communication, se félicite du « maintien de la part de marché du groupe de 6,5 % en Europe Occidentale (soit 18 pays) et ce grâce à un dernier trimestre très positif dans un marché difficile, d'une forte pénétration en Allemagne (de 2,6 % surtout en VUL, et avec les C5 et C1) et globalement d'une résistance en termes de parts de marché dans les différents pays ». Dans le monde, « Citroën est en situation positive dans le Mercosur, plutôt neutre en Russie (0,4 % de PDM) et difficile en Chine (2 % de PDM )». Xavier Chardon explique qu'en Chine, « les effets des lancements ne se sont pas encore fait sentir et que des efforts sont encore à accomplir au niveau du réseau." La marque explique ses relatives bonnes parts de marché par les produits, notamment la famille Picasso, la C5 et bien sûr les petits modèles aux taux de CO2 bienvenus. L'ambition du groupe en 2009 est de conserver ses parts de marché, «nous avons vu que c'était possible en Europe de l'Ouest », a précisé Xavier Chardon.

En France, la marque s'est très bien comportée et même si aucune prévision n'est envisagée, Alain Favey, le directeur commercial se montre confiant : « Nous avons atteint un seuil presque historique avec 368 000 immatriculations sur l'année. C'est la seule marque française à progresser sur le marché. Avec 0,9 point de part de marché pris cette année, nous atteignons les 14,7 % ». Pour l'avenir,  Alain Favey compte sur une poursuite de l'effet "prime à la casse" au cours du premier trimestre et surtout sur le « produit « anti-crise » le C3 Picasso. Quant aux Etats généraux de l'automobile, le directeur commercial de Citroën souhaite « qu'ils ne débouchent pas sur d'autres incitations telles qu'une baisse de la TVA, qui pourraient perturber le marché ».