Renault donne du pep’s à son Espace
Renault veut donner plus d’arguments à ses véhicules estampillés haut de gamme que sont les Koleos, la Talisman et l’Espace. Pour ce dernier modèle, la marque au losange muscle son jeu en ajoutant à son essence 225 ch ( 2 % des ventes) et son diesel 160 ch un nouveau moteur Blue dCi de 200 ch. Il faut dire que le manque de motorisations plus puissantes, et donc dignes du rang haut de gamme de l’Espace, fait partie des griefs les plus souvent avancés. Et n’a non plus clairement pas joué en la faveur du monospace, dont les ventes se sont érodées au fil des années.
Si, en 2016, année suivant le lancement de la cinquième génération, ce volume a légèrement dépassé les 11 000 unités en France, l’an passé, le modèle a fini à moins de 9 000 unités. A fin octobre, la barre des 5 000 a péniblement été atteinte. S’ajoutent deux autres paramètres expliquant cette déroute, celui d’un segment des monospaces malmené en France, mais aussi, pour cette année, de nouvelles normes plus sévères conjugées à la prise en compte des valeurs NEDC corrélé. "Ces paramètres ont clairement marqué un coup d’arrêt dans nos ventes cette année", a confirmé Renault.
Un confort de conduite remarquable
La marque au losange fait donc d'une pierre deux coups avec ce moteur diesel de 200 ch, répondant ainsi aux exigences des nouvelles homologations et aux doléances de ceux qui réclamaient un bloc digne d’un modèle haut de gamme. Et le pari est plutôt réussi : au volant de cet Espace de 1,765 tonne (1,804 pour la déclinaison 7 places) le moteur offrant un couple de 400 Nm permet une conduite agréable, qui peut même être qualifiée de dynamique, et ce, quel que soit le mode choisi (neutre, comfort, eco, sport). Le tout, pour une consommation relevée à 7,8 l/100 km.
Deux atouts viennent renforcer l’agrément de conduite de cet Espace : la boîte double embrayage six rapports bien étagée supporte parfaitement la puissance de cette motorisation et offre une conduite fluide, tandis que la stabilité et la maniabilité du véhicule sont garanties par le châssis à quatre roues directrices 4Control avec suspensions pilotées. Un équipement dont se dote de série la version la plus haute de l’Espace, à savoir Initiale Paris, mais en option sur toutes les autres finitions, à 1 500 euros. Pas de changements d’ailleurs du côté esthétiques ou dotation pour cet Espace qui devrait bénéficier d’un restylage dès l’année prochaine.
A partir de 48 300 euros
La gamme se compose toujours de quatre niveaux de finitions, baptisés Life, Zen, Intens et Intiale Paris. Dès l’entrée de gamme, le modèle se dote d’une panoplie conséquente d’équipements de confort et de sécurité. Dont, notamment, de rétroviseurs extérieurs, réglables et rabattables électriquement, de la climatisation automatique bi-zone ou encore l’allumage automatique des phares et essuie-glaces, ainsi que, pour la sécurité, de l’aide au parking 306 degrés, du régulateur de vitesse adaptatif ou encore de l’aide au freinage d’urgence. La connectivité est assurée par R-Link 2, système multimédia avec écran tactile 8,7’’ avec navigation cartographie Europe, compatible Android Auto et Apple CarPlay.
La finition Zen ajoute le pack sécurité intégrant le freinage actif d’urgence et l’alerte distance sécurité, le pack vision système avec commutation automatique des feux de route/croisement, l’alerte de survitesse avec reconnaissance des panneaux de signalisation, l’avertisseur d’angles mort ainsi que l’alerte de franchissement de ligne. Cette finition laisse également le choix entre les différents modes de conduite. La finition Intens ajoute le pack city avec l’easy pack assist, le régulateur de vitesse adaptatif et l’affichage tête haute tandis que la finition Initiale Paris ajoute principalement le pack 4control. Avec ce nouveau moteur diesel de 200 ch, l’Espace est commercialisé à partir de la finition Intens, avec un ticket d’entrée fixé à 48 300 euros, puis 52 300 euros en Initiale Paris. A ce prix, il faut ajouter le malus de 613 euros, à partir du 1er janvier, pour un grammage homologué NEDC corrélé à 139 grammes de CO2.