Renault continue ses emprunts en Chine

L’actualité entre Renault-Nissan et la Chine n’en finit plus. Après sa perte de reconnaissance due à un conflit territorial sino-japonais, l’Alliance annonce malgré tout avoir levé 750 millions de yuans (94 millions d’euros) échelonnés sur trois ans à un taux d’intérêt de 4,65%. C’est la troisième opération de ce genre du constructeur français après celle de 50 millions de yuans réalisée en septembre 2012 (échéance deux ans à 5,625%) et celle de 500 millions de yuans effectuée en novembre 2012 (échéance deux ans à 5%). Renault n’est d’ailleurs pas le seul à procéder à ce genre de demande puisque d’autres groupes français tels que Lafarge, Alstom ou encore Air Liquide ont eux aussi choisi l’emprunt en Chine.

Le montant total emprunté par Renault-Nissan via la banque HSBC s’élève désormais à 1,3 milliard de yuans (214 millions d’euros). Au total, une soixantaine d'investisseurs ont contribué à l'opération, plus de la moitié provenant de Hong Kong et un quart de Singapour. Le reste des investisseurs venant d'Europe ou du reste de l'Asie. Une nouvelle de bon augure dans un moment charnière pour la marque au losange puisqu’elle se trouve toujours dans l’attente d’une réponse du gouvernement chinois, prévue pour le deuxième trimestre 2013, quant à l’ouverture de sa première usine à Wuhan, en partenariat avec Dongfeng.