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Constructeurs

Renault Captur 2 : revu sous toutes les coutures

Publié le 16 octobre 2019

Par Alice Thuot
6 min de lecture
Renault donne un coup de jeune à son deuxième best-seller, le Captur. Outre une évolution esthétique salutaire, cette deuxième génération se caractérise surtout par un saut technologique et par un vrai travail sur le confort à bord.

 

Lancement majeur pour la marque au Losange. A la fin de l’année, arrivera dans les concessions la deuxième génération du Captur. Lancé en 2013, le SUV urbain a cumulé depuis pas moins de 1,5 million de ventes dans l’ensemble des 90 marchés où il est proposé. « L’icône », comme se plaisent à l’appeler les collaborateurs de la marque, peut non seulement se targuer de ne subir aucune érosion de ses ventes en Europe maiss aussi de sa placer leader sur le segment - même en fin de parcours. En France, le SUV urbain s’impose ni plus ni moins comme le deuxième best-seller de la marque au Losange, loin derrière la Clio. Seulement, une mise à jour s’avérait bien nécessaire au regard de la multiplication des prétendants sur ce segment très convoité. Alors qu’en 2013, le Captur ne pouvait que craindre son cousin nippon, le Juke, - également en cours de renouvellement - aujourd’hui, les rangs se sont sérieusement étoffés avec plus d’une vingtaine de concurrents prêts à en découdre.

 

Le Captur s’est donc attaché à affûter ses propres arguments, avec, au menu, un design revu. Si, à l’avant, le modèle bénéficie d’une calandre plus large, de déflecteurs d’air au niveau des passages de roues, d'un sabot plus proéminent mais aussi des fameux feux de jour à LED en forme de C, l’évolution à l’arrière apporte du vrai neuf au design. Avec, toujours, les feux à LED en C placés à chaque extrémité de la carrosserie, un sabot plus marqué, qui, finalement, suffisent à changer de façon efficace l’arrière et le rendre beaucoup plus moderne, gommant ce côté rondouillard de la génération précédente. Des inserts chromés viennent rehausser la silhouette du modèle, notamment sur le soulignement des vitres, les protections latérales des portes et le décor d’aile avant.

 

Confort à bord optimisé

 

Avec 11 centimètres supplémentaires, le Captur affiche une longueur de 4,23m. Tandis que le modèle gagne 2 centimètres en largeur, la hauteur, elle, reste inchangée. Des évolutions au bénéfice de l’habitabilité du modèle qui offre ainsi aux deux passagers arrière, assis sur une banquette qui gagne 4 cm en longueur, un espace aux genoux en progression de 1,7 cm. Le coffre, de 442 litres peut atteindre, grâce à la banquette arrière coulissante sur 16 cm et au plancher amovible, une capacité maximale de 1 275 litres lorsque les sièges arrière sont rabattus. Le conducteur profite quant à lui d’une assise plus longue de 2 cm.

 

Le confort à bord a également été optimisé grâce à un vrai travail sur la planche de bord entièrement modernisée. Similaire à celle de la Clio de cinquième génération, cette dernière bénéficie du tableau de bord digital de 7 à 10,2’’ ainsi que de l’écran de 9,3’’ sur la plus haute des quatre finitions (Zen Life, Intens, Initiale Paris) abritant le système d’info-divertissement EasyLink beaucoup plus performant et ergonomique que son ancêtre R-Link. La qualité des matériaux n’a rien à envier au best-seller de la marque avec un traitement honorable des parties visibles, exception faite des poignées de maintien. A noter que l’intérieur est entièrement personnalisable grâce à 18 ambiances différentes, tout comme l’extérieur avec 90 combinaisons possibles.

 

Conduite autonome inaugurée

 

Mais l’évolution la plus remarquable est bien à signaler du côté de la dotation des cinq niveaux de finition, avec l’apparition d’équipements encore peu répandus sur ce segment des SUV urbains. Grâce à la combinaison de l’assistance de centrage dans la voie et du régulateur de vitesse adaptatif, uniquement disponible sur les versions à boîte à double embrayage, le Captur est désormais capable d’arpenter sans intervention du conducteur les routes bien marquées, avec une efficacité parfois meilleure que les premium. Et ce, grâce à la caméra 360 degrés, ou encore la caméra de recul. Cette évolution ne constitue qu’une illustration de la gamme complète d’aides à la conduite que peut offrir le SUV selon les niveaux de finition. Parmi eux, le freinage actif d’urgence, l’avertisseur d’angle mort, la reconnaissance des panneaux de signalisation avec alerte de survitesse ou encore l’alerte de franchissement de ligne et l’assistant de maintien dans la voie.

 

Autant d’équipements qui permettent une conduite fluide de ce Captur, plus léger sur la balance et déjà bien né niveau motorisation. En essence 130 ch associé à une boîte manuelle à six rapports, la conduite, sans se vouloir sportive, offre un beau dynamisme, grâce notamment à un châssis précis, un freinage bien dosé et une direction plus consistante bien qu'elle manque un peu de naturel. Ces mêmes qualités sont exacerbées sur la version dotée du bloc de 155 ch associé à une efficace et agréable boîte à double embrayage à sept rapports. Le tout, sur un parcours diversifié, pour une consommation respective relevée de 6,4 l/100 k et 7,2 l/100 km.

 

A partir de 18 600 euros

 

L’essence, qui a représenté 70 % des ventes de la précédente génération, compose la majorité de l’offre. Au programme : le TCe 100 ch, 130 et 155 ch, les deux derniers pouvant être associés à la boîte à double embrayage. En diesel, le catalogue est composé de deux offres, l’entrée de gamme 95 ch et le 115 ch en version manuelle ou double embrayage. A noter qu’une version version hybride de 160 ch, affichant une autonomie de 45 à 65 km en tout électrique, étoffera le catalogue en 2020. Une déclinaison dans laquelle le constructeur place « des ambitions extrêmement élevées. » Tous ces moteurs sont en tout cas en cours d'homologation. Impossible donc de savoir à quelle sauce seront mangés les automobilistes au regard de la nouvelle grille du malus.

 

Pour l’instant, la marque au Losange a seulement communiqué sur les tarifs d'entrée de gamme, soit 18 600 euros en essence et 23 200 en diesel. Objectif affiché par le français avec cette deuxième génération de son Captur : dépasser, toutes motorisations et marchés confondus, le record de ventes annuelles de la précédente génération, soit un peu plus de 310 000 unités, hors Chine, qui devrait représenter un volume additionnel de 20 %.

 

 

 

 

 

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