PSA prolonge le chômage partiel de ses salariés
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Le dispositif gouvernemental de chômage partiel, censé soutenir l'économie et ses différents acteurs durant la crise sanitaire du coronavirus, a été sollicité par 821 000 entreprises et concerne désormais plus de 10 millions de personnes. C'est notamment le cas du groupe PSA qui avait initialement imaginé ne plus s'appuyer dessus à partir de la fin du mois d'avril 2020. Mais face à l'ampleur de la pandémie et le ralentissement particulièrement prononcé de l'économie, le groupe tricolore souhaitait y avoir recours pendant encore quelques semaines.
Deux jours de congés payés imposés
Ce que ses représentants ont approuvé. Les comités sociaux et économiques (CSE) des différents sites PSA ont "donné un avis favorable à la poursuite de l'activité partielle", qui pourrait être prolongée "jusqu'à fin juin", en fonction de la reprise de l'activité, a indiqué Olivier Lefebvre, délégué FO. L'objectif est de "continuer à protéger l'emploi. C'est un des leviers de maintien de l'emploi", a-t-il souligné. Lors de ces CSE, la direction a également annoncé "sa décision de faire prendre automatiquement aux salariés deux jours de congés payés les 24 avril et 7 mai", a précisé Anh-Quan Nguyen, délégué CFE-CGC.
Le chômage partiel va se poursuivre car "le redémarrage des sites industriels (fermés depuis le 16 mars, ndlr) est un peu décalé", avec "la mise en sécurité sanitaire des sites", et "il faut des commandes pour relancer un site industriel", a relevé Olivier Lefebvre. "L'idée n'est pas de remettre en route et puis de s'arrêter. Jusqu'à fin juin, on suppose qu'on ne va pas redémarrer la production à pleine cadence, comme avant la crise sanitaire", a-t-il ajouté.
Les syndicats demandent la réouverture des concessions
"Le redémarrage des activités industrielles, de recherche et développement, etc., se fera de manière progressive, avec une montée en puissance en fonction de l'actualité sanitaire et économique", a confirmé Anh-Quan Nguyen. "On a un stock de véhicules. Il faut livrer les voitures commandées avant la crise", installer "un protocole sanitaire pour garantir la sécurité des salariés et des clients dans les concessions", dont la réouverture permettra de "relancer la production", a-t-il noté.
Dans un courrier adressé mardi 21 avril au gouvernement et obtenu mercredi 22 avril par l'AFP, les syndicats FO, CFE-CGC, CFTC et CFDT de PSA lui demandent de "mettre en œuvre rapidement les premières mesures de relance" de l'activité automobile. "Un plan de reprise à court terme devient vital. La relance de notre industrie automobile ne pourra être efficace qu'en passant par l'ouverture des concessions automobiles dès les premiers jours de mai", écrivent les quatre organisations. "C'est cette étape qui nous permettra d'effectuer les livraisons encore bloquées et de recueillir les demandes commerciales si nécessaires à la création d'activités dans nos sites industriels", concluent-elles. (avec AFP)
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