PSA : la CGT a un plan B !
PSA n'est pas condamné à supprimer 8000 postes ni à fermer l'usine d'Aulnay-sous-Bois en 2014. La CGT vient de le faire savoir en présentant une alternative au plan de restructuration présenté courant juillet par Philippe Varin. Ce plan B estime que les infrastructures existantes pourraient être maintenues grâce à une meilleure répartition des productions entre sites et un apport en capital de 1,5 milliard d'euros de la famille Peugeot et de ses sociétés financières, Peugeot Frères et FFP.
Des sommes dilapidées
"Quand le président du directoire a voulu rattraper le retard de la globalisation, l'argent qu'il attendait des marchés européens n'était plus là", explique Bruno Lemerle, délégué PSA. Selon ce dernier, il a été dilapidé par les actionnaires via 6 milliards d'euros de dividendes et de rachats d'actions au cours des treize dernières années.
Une fermeture pas inéluctable
Le syndicat estime par ailleurs que la fermeture d'Aulnay-sous-Bois en 2014 n'est "ni inéluctable ni industriellement justifiée" dans la mesure où elle risque d'entraîner des surcharges sur d'autres sites, notamment à Sochaux. Il demande donc que soit étudié un scénario de répartition de productions entre sites, y compris celui de Seine-Saint-Denis. Pour le syndicat, ce scénario, qui permettrait de faire tourner toutes les usines, nécessite 97 millions d'euros d'investissements, dont 20 millions de frais transitoires, amortis sur sept ans.
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