PSA a moins exporté de véhicules en 2018
Les affaires ont bien marché pour PSA en 2018. L’an passé, le groupe a contribué, grâce à un excédent de 4,9 milliards d’euros, à la balance commerciale de la France avec 362 000 véhicules exportés. Un résultat permis par la production des cinq usines françaises d’assemblage de véhicules : ces dernières ont été à l’origine de 1,2 million de véhicules, soit un volume en croissance de 6,4 % par rapport à 2017.
La France a ainsi pesé pour près d’un tiers de la production mondiale de véhicules du groupe. Ce sont 14 modèles des marques Peugeot, Citroën et DS qui sont labellisés Origine France Garantie. "Ce niveau de production nationale dépasse les engagements pris dans le cadre de l’accord Nouvel Elan pour la Croissance, signé en juillet 2016 par cinq des six syndicats", indique le groupe.
Et cette proportion pourrait encore croître cette année, avec le démarrage de la production de modèles DS Automobiles, mais également le rapatriement de la production de certains modèles Opel, comme le futur Mokka à Poissy. Si ces résultats paraissent convaincants, ils restent cependant en deçà de ceux enregistrés en 2017. A cette époque, PSA avait affiché près de 6 milliards d’excédent commercial, en progression de 15 % par rapport à 2016. Ce qui correspondait à l’époque à 397 000 véhicules exportés, volume en hausse de 21 %.
Les exportations automobiles ont porté les exportations globales
PSA a tout de même continué d’apporter sa contribution à la balance commerciale de la France, laquelle reste très largement déficitaire. Selon les derniers chiffres du commerce extérieur, le solde commercial s’est encore dégradé pour passer à près de -60 milliards d'euros, après -57,8 milliards d'euros en 2017. Une détérioration principalement expliquée par l’augmentation de 6,7 milliards du déficit énergétique, de fait de la poursuite de la hausse du prix du pétrole. Et ce, malgré des exportations françaises restées dynamiques, soit une augmentation de 3,8 % en 2018 après une croissance de 4,5 % en 2017. Cette hausse a été essentiellement portée par les véhicules automobiles et le textile / habillement / cuir, qui ont connu de fortes progressions (respectivement + 7,9 % et + 8,2 %), mais a concerné la plupart des autres produits.
Pour l’automobile, les exportations de véhicules se sont accrues en France en 2018 de 7,9 % pour représenter 35,5 milliards d'euros, un record. Avec, comme principaux pays acheteurs, l’Allemagne et l’Espagnecomme Il s'agit de la cinquième hausse consécutive. Dans le même temps, les importations de véhicules ont encore progressé de 7,1 % après une hausse de 7,4 % en 2017, "en lien avec la poursuite à la hausse des immatriculations de voitures particulières neuves (+ 3 % en 2018) et ce malgré l’entrée en vigueur des nouvelles normes antipollution au mois d’août. Il en va de même pour les achats d’équipements automobiles(+ 9,9 % en 2018 après + 10,4 %) alimentant la production française de véhicules ", note le gouvernement dans le récapitulatif des résultats du commerce extérieur.
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