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Constructeurs

Pièces de rechange : Bruxelles enquête sur un éventuel cartel

Publié le 25 février 2019

Par Mohamed Aredjal
2 min de lecture
La direction générale de la concurrence de la Commission européenne a ouvert en décembre 2018 une enquête sur une possible entente sur le prix des pièces de rechange.
Bruxelles vient d'engager des vérifications sur de possibles violations des règles de la concurrence liées à l’usage du logiciel d’Accenture.

 

Les constructeurs automobiles européens se sont-ils entendus sur les prix de leurs pièces de rechange ? C'est ce que tente de savoir la Commission européenne qui a ouvert, fin 2018, une enquête via sa direction générale de la concurrence selon une information de Mediapart. Cette investigation s’appuie notamment sur les documents CarLeaks révélés en mai 2018 par le média français et ses partenaires du réseau European Investigative Collaborations (EIC).

 

Pour mémoire, à l’époque, Mediapart avait annoncé que cinq constructeurs (Renault, PSA, Nissan, Jaguar Land Rover et Chrysler) avaient utilisé un logiciel de tarification sophistiqué, fourni par le cabinet Accenture, pour augmenter artificiellement les prix de leurs pièces détachées. Parmi eux, PSA et Renault auraient ainsi augmenté de 15 % environ le tarif de leurs pièces de carrosserie pendant dix ans, générant au total un bénéfice estimé à 1,5 milliard d'euros.

 

Accenture aurait démarché, au cours cette période, la quasi-totalité des constructeurs pour leur proposer ses services et leur soumettre des augmentations tarifaires assez proches, entre 13 et 16 %. Le cabinet aurait, en outre, informé les principaux industriels automobiles que plusieurs de ses clients constructeurs avaient opéré des hausses de prix, au risque d’inciter ceux qui n’ont pas acheté son logiciel à suivre cette inflation par leurs propres moyens...

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