Opel et Chevrolet vont quitter le marché russe !

Il n'y aura finalement pas de campagne de Russie pour Opel et Chevrolet va presque complètement déserter le marché européen ! Tout commence sur Twitter quand Karl-Thomas Neumann annonce que "c'est une journée difficile" car il dû annoncer "un plan de restucturation aux équipes russes", équipes qu'il remercie au passage.

Mais quelle restructuration ! Si la cadence de l'usine de Saint-Pétersbourg avait déjà été réduite, passant de trois équipes à une seule, nous prenions cette mesure comme un ajustement logique pour répondre à l'effondrement du marché, orientation déjà rpise par de nombreux autres constructeurs.

En fait, Karl-Thomas Neumann vient d'annoncer que GM ne comptait rester en Russie que par le biais du Premium, c'est-à-dire avec Cadillac et les modèles d'exception de Chevrolet (Camaro et le SUV Tahoe), sans oublier Corvette. 

En clair, Chevrolet aura une présence sporadique sur le marché tandis qu'Opel en sortira abruptement et dans des délais très courts, fin 2015. Concrètement, GM va donc fermer l'usine de Saint-Pétersbourg (après avoir annoncé des investissements pour le site en 2012...) et rompre l'accord d'assemblage avec GAZ pour Chevrolet. En revanche, le contrat dans le cadre de la coentreprise avec Avtovaz pour la Chevrolet Niva sera honoré jusqu'à son terme.

GM annonce donc provisionner environ 565 millions d'euros de charges exceptionnelles de restructuration au premier trimestre. Pour justifier cette décision, qui fait suite au retrait brutal de Chevrolet en Europe, Karl-Thomas Neumann déclare par voie de communiqué : "Nous n'avons pas la bonne implantation pour continuer ainsi en Russie. Nous ne sommes pas assez localisés". Il confirme cependant que l'objectif de retour aux profits pour Opel est maintenu à 2016, ce qui ne manquera pas de soulever bien des questions auprès des analystes et des places de marché, d'autant que la marque réalisait des volumes non négligeables en Russie.