On ne danse plus le Mia
Après quatre années chaotiques d'existence, l'entreprise Mia Electric a donc été placée en liquidation judiciaire, avant la fin de la période d'observation de six mois décidée le 13 février dernier lors de la mise en redressement judiciaire.
Les efforts de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, et de la femme d'affaires Michelle Boos n'auront donc pas suffi, et le mandataire judiciaire a indiqué "qu'aucune prolongation d'activité n'était envisageable". Par conséquent, ce sont quelque 200 emplois qui se trouvent directement menacés.
Pourtant, Ségolène Royal imagine encore trouver une solution pour honorer le carnet de commandes, qui porterait sur 350 unités, et une piste avec l'Allemand Magnum serait à l'étude. Sans faire montre de pessimisme, difficile d'y croire tant l'entreprise est prise dans l'étau des dettes et de l'impossibilité de payer salaires et charges. De surcroît, le marché du véhicule 100% électrique n'en est qu'à ses frémissements et les gros acheteurs privilègient l'offre proposée par Renault.
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