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Constructeurs

Nissan tire la sonnette d’alarme

Publié le 24 mai 2013

Par La Rédaction
2 min de lecture
En raison d’un problème de volant, le constructeur automobile nippon a annoncé le rapatriement de 841000 de ses véhicules à travers le monde.

Nissan laisse planer le doute quant à la raison de la déficience de ses volants. D’après la porte-parole du groupe, un boulon mal serré en serait la cause. Un problème de grande échelle que Nissan met un point d'honneur à régler "de façon gratuite et dans le respect des régulations de chaque pays". Pour ce faire, le groupe va devoir rapatrier l’ensemble des Micra et Cube visées par le problème et produites au Japon et en Grande-Bretagne entre 2002 et 2006.

Nissan avait vendu ces voitures en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine sans qu’aucun accident ne soit lié à ce problème. Seulement, le constructeur n’en est pas à son premier problème. En avril dernier, Toyota, Nissan, Honda et Mazda avaient annoncé le rappel massif de 3,39 millions de véhicules cumulés dans le monde. Un airbag potentiellement défectueux au niveau de la place passager avant en est la cause. Tous les véhicules assemblés entre 2000 et 2004 ont du être passés au crible.

Rentabilité et précaution

Le caractère massif et simultané de ces rappels s’explique par la volonté des constructeurs de réduire leurs coûts de production en utilisant les mêmes pièces pour un grand nombre de véhicules. Résultat, le défaut de ce composant s’est propagé en série, créant un problème de grande envergure. Un type d’organisation rentable à terme, mais qui présente sa part de risques. Les rappels de véhicules ne font pas la marque de fabrique des constructeurs japonais pour autant même si ceux-ci se montrent très précautionneux depuis la série de mésaventure rencontrée par Toyota entre septembre 2009 et février 2010.

Le premier constructeur mondial avait dû rappeler pas moins de 9 millions de véhicules majoritairement sur le sol américain à cause de divers pépins techniques. Le cas échéant, un malheur n’arrive jamais seul et Toyota en a payé le prix fort. Le géant japonais a fait l’objet de poursuites judiciaires après une dizaine d’accidents liés à ces avaries techniques. Le constructeur a également versé une enveloppe de 1,1 milliard de dollars pour indemniser les propriétaires américains. Des faits qui auront servi de leçon aux autres constructeurs nippons.

Anthony Schwing

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