Nissan Europe entrevoit les 700 000 ventes
"2011 sera notre meilleure année, sans conteste". Les propos du confiant vice-président des ventes Europe de Nissan, Guillaume Cartier, ne laissent nullement place au doute. Sur les douze derniers mois, 695 000 Nissan ont été livrées, contre 540 000 l'année précédente, et au 31 mars 2012, soit au terme de l'année fiscale du constructeur, 710 000 véhicules devraient avoir été livrés en Europe, contre, là encore, 540 000 unités précédemment. Le japonais pourrait donc se targuer de représenter 3,9 % des volumes continentaux, soit 0,5 point de mieux et une progression linéaire dans le temps.
Avec un total de 140 000 immatriculations, à ce jour, la Russie est définitivement le marché principal pour la marque, devant le Royaume-Uni et la France, à plus de 81 unités. L'Allemagne et l'Italie suivent avec respectivement 75 000 et 70 000 unités. "Nous ressentons clairement un effet de clivage entre le Sud-Ouest et l'Est de l'Europe, note Guillaume Cartier. La Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan sont typiquement des pays en plein croissance, où notre progression est de surcroît significative. Nous représentons 5 % de pénétration, voire 7,5 %, si on se focalise sur les marques qui ne produisent pas localement". En accord avec le plan Power 88, Nissan projette toujours de subtiliser la casquette de leader asiatique à Toyota. C'est chose faite en France, mais aussi en Italie, au Royaume-Uni et en Russie.
A lui seul, le Qasqhai totalise 35 % des volumes, à 250 000 ventes, et le Juke, encore en phase ascendante, déjà 20 %, à 140 000 ventes, faisant des deux SUV les icônes du succès de la marque, bien loin de la Nissan Micra dernière du nom, qui cumule 80 000 unités. En 2012-2013, le constructeur s'attend à une poursuite de sa croissance. Il devrait atteindre la barre des 4 % de pénétration sur un marché que ses équipes européennes estiment entre 17,8 et 18,5 millions d'immatriculations. "Nous raisonnerons en termes de commandes client et non de livraisons pour ajuster au mieux notre chaîne logistique sans avoir forcément à procéder à des réduction d'équipe", glisse Guillaume Cartier.
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