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Constructeurs

Mini est prête pour l’été

Publié le 27 avril 2012

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Après le Coupé il y a quelques mois, voici le Roadster, le 6e modèle de la gamme Mini. La marque anglaise élargit son offre – et ce n’est pas fini – en jouant à fond la carte du plaisir.

Et de six ! Voilà le sixième modèle de la gamme Mini qui déboule en concession. Le Roadster vient élargir une gamme qui est encore loin d’être complète. En effet, bientôt arriveront le Clubvan, que nous venons de découvrir à Genève, et le Paceman, que nous avions aperçu pour la première fois à Détroit en janvier 2011. En attendant, quelques mois après le Coupé, dont il partage la base technique, place au Roadster. Bien qu’il ne doive pas faire le gros du volume, ce modèle va apporter sa pierre à l’édifice Mini, qui déjoue tous les pronostics depuis plus de dix ans. En effet, depuis 2001 et la renaissance de la marque Mini sous le contrôle de BMW, le succès ne se dément pas. Plus de 2 millions de Mini ont, depuis, pris la route. Et sur la planète entière puisque la marque vient d’ouvrir son 100e marché, en Inde, il y a quelques mois. Ainsi en 2011, Mini a battu un nouveau record avec plus de 285 000 ventes, soit une progression de 22 %. Les usines d’Oxford, Swindon et Hams All tournent donc à plein régime, le groupe BMW ayant d’ailleurs annoncé un investissement de 500 millions de livres afin de moderniser et d’accroître encore la production.

Le plaisir sans compromis

Dans l’Hexagone, le succès est tout aussi fort, avec 20,5 % d’augmentation, pour voir les ventes culminer à 21 702 unités en 2011. Si la Mini “traditionnelle”, la 3 portes, représente près de la moitié des ventes, la croissance de la marque est à mettre à l’actif du Countryman qui a séduit près de 7 700 clients français. Ces deux modèles représentent d’ailleurs 81 % des ventes en France. Le Clubman, la Cabrio, mais surtout le Coupé et le Roadster aujourd’hui servent donc davantage l’image que les volumes, en privilégiant le plaisir sans compromis. Plaisir des yeux, mais surtout plaisir au volant. Si le design demeure un élément subjectif, après un coupé aux lignes atypiques, le roadster s’inscrit plus naturellement dans la tradition du genre, avec ses deux places et sa capote souple manuelle. Celle-ci peut devenir électrique en option bien que le verrouillage demeure manuel dans les deux cas, en haut d’un pare-brise plus incliné que sur la Mini Cabrio. En revanche, parmi les similitudes avec les autres modèles, le Roadster distille un vrai plaisir une fois au volant grâce à ses mécaniques et son comportement, bien aidé par une structure renforcée. En effet, il reprend la caisse du Coupé en y ajoutant des arceaux et de nouveaux renforts pour une plus grande rigidité.

Trois nouveaux produits en dix-huit mois

Logiquement, ces nouvelles pièces augmentent un peu la masse par rapport à une Mini classique, 25 kg de plus pour le Coupé et 45 kg pour le Roadster, mais le centre de gravité du Roadster est plus bas et la répartition des masses ne varie que très peu, vers l’avant, lui offrant même une meilleure motricité. Quant aux trains roulants, ils ont été revus avec des amortisseurs et des ressorts plus fermes, mais aussi des barres antiroulis renforcées. Au chapitre mécanique, le Roadster bénéficie des blocs les plus huppés de la gamme. En effet, la seule offre Diesel est la Cooper SD 143 ch, alors que la gamme essence débute avec la Cooper, oubliant la One. Ainsi, le roadster Cooper pourra chasser sur les terres des “généralistes atypiques” telle la Renault Wind par exemple. Avec la Cooper S et ses 184 ch, Mini croisera le fer avec les concurrents plus réputés que sont la MX-5 de Mazda ou l’Audi TT Roadster. Enfin, le Roadster John Cooper Works (211 ch) vient coiffer cette gamme pour ceux qui en voudraient encore plus. Mais cette nouvelle Mini devrait également permettre de fidéliser des clients qui ont déjà “usé” plusieurs modèles de la gamme anglaise.

Mini vient donc de lancer 3 nouveaux produits en moins de dix-huit mois et comme nous l’avons vu, l’offensive produits n’est pas encore terminée. Les raisons du succès de Mini se situent sans doute en partie ici, mais ce développement répond également à un impératif de développement futur pour la marque. En effet, Mini continue de s’émanciper du réseau de distribution BMW avec les Mini Box, bien que les investisseurs restent les mêmes. ­

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Mini Roadster en bref

Date de lancement : Mars
Marché : Total des cabriolets : 28 474 unités en 2011 (+ 1,4 %)
Objectif* : 1 500 unités
Principales Concurrentes de la Mini Cooper Roadster 122 ch (23 100 €) : Renault Wind 1.6 16V Exception 133 ch (20 700 €) ;
Fiat 500C Abarth 1.4 Turbo T-Jet 140 ch (21 350 €) ;
Mazda MX-5 1.8 MZR Elegance 126 ch (26 600 €) ;
Audi TT Roadster 1.8 TFSi 160 ch (36 000 €)
Prix :
De 23 100 à 34 400 € - Essence
28 750 € - Diesel
*Estimation JA

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